Les élus du nord et du sud se donnent la main pour mieux lutter contre l'invasion des algues sargasses. Au nom de leurs communautés d'agglomérations, ils répondent à l'appel de l'ADEME afin de créer une brigade de l'environnement pour traiter le phénomène.
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"Les populations du littoral Atlantique et du Sud Caraïbe sont en souffrance. Il faut répondre à leurs attentes", tonne Alfred Monthieux, président de Cap Nord (Communauté d’Agglomération des communes du Nord de Martinique). "Avec l’Espace Sud, on a mutualisé les moyens pour être plus efficace et pour que cela coûte moins cher", précise-t-il. Cette volonté d’union passe d’abord par le ramassage des algues. Une opération complexe à cause de la topographie du littoral. La collecte a été confiée à CAID Patrimoine (Caraïbéenne d’Insertion et de Développement Patrimoine).
L’association d’insertion par l’économique mobilisera, pour commencer, prés d’une trentaine de stagiaires dans le sud et une soixantaine dans le nord. Un effectif amené à évoluer en fonction du flux d’algues sur la Martinique, selon André René-Corail, président de CAID. Sa mission première sera de ramasser les algues avant qu’elles ne se décomposent et dégagent leur toxicité. Voyez le reportage télévisé de ce samedi soir (4 juillet).
Un courrier en date du 1er juillet dernier, signé de Manuel Valls vient relancer un peu d’espoir. Le chef du gouvernement indique avoir relancé le Ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, seul habilité à prendre une telle décision. Hors micro, Jean-Jacques Narayaninsamy, sous-préfet du Marin indique toutefois, que pour une telle reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, il faut un début, et une fin d’épisode. L’invasion des algues sargasses est partie, semble-t-il, pour durer...
L’association d’insertion par l’économique mobilisera, pour commencer, prés d’une trentaine de stagiaires dans le sud et une soixantaine dans le nord. Un effectif amené à évoluer en fonction du flux d’algues sur la Martinique, selon André René-Corail, président de CAID. Sa mission première sera de ramasser les algues avant qu’elles ne se décomposent et dégagent leur toxicité. Voyez le reportage télévisé de ce samedi soir (4 juillet).
Qu’en est-il de la reconnaissance de catastrophe naturelle ?
Alfred Monthieux a manifesté une nouvelle fois son agacement. Depuis septembre 2014, plusieurs maires de Martinique et les communautés de communes ont écrit au gouvernement et à plusieurs ministères pour une reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. Jusqu’à vendredi (3 juillet) les maires n’avaient reçu que des accusés de réception.Un courrier en date du 1er juillet dernier, signé de Manuel Valls vient relancer un peu d’espoir. Le chef du gouvernement indique avoir relancé le Ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, seul habilité à prendre une telle décision. Hors micro, Jean-Jacques Narayaninsamy, sous-préfet du Marin indique toutefois, que pour une telle reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, il faut un début, et une fin d’épisode. L’invasion des algues sargasses est partie, semble-t-il, pour durer...