Le restaurant l'Habitation Dillon à Fort de France vient d'être liquidé. Les ancien salariés comptent le reprendre sous la forme d’une SCOP, société coopérative et participative. Il en existe moins d’une dizaine en Martinique. Qu’est-ce qu’une SCOP ? Comment ça fonctionne ?
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C’est fini pour le célèbre restaurant de l’Habitation Dillon à Fort de France. Le tribunal de commerce de Fort de France a procédé (mardi 7 juillet) à la liquidation de l’établissement. Les salariés comptent le reprendre sous la forme d’une SCOP, société coopérative et participative. Un modèle d’entreprise qui a fait son apparition, il y a trois ans, chez nous. On en compte moins d’une dizaine sur le territoire. Mais qu’est-ce qu’une SCOP ? Comment ça fonctionne ?
En Martinique, on dénombre déjà 8 SCOP depuis 2012. Dans des secteurs variés comme l’environnement ou encore le conseil en pisciculture et en aquaculture. Également dans l’hôtellerie avec l’hôtel Le Hameau de Beauregard à Sainte-Anne, repris en SCOP. Selon la chambre régionale de l’économie sociale et solidaire, ces entreprises seraient toutes viables. En revanche, pas encore de SCOP dans la restauration. L’habitation Dillon est le premier établissement à vouloir se lancer dans l’aventure.
Un modèle économique contrôlé par les salariés
SCOP (Société Coopérative et Participative) un sigle pour désigner un modèle économique d’un nouveau genre. Juridiquement, la SCOP peut prendre la forme d’une SA (Société Anonyme) ou d’une SARL (Société à Responsabilités Limitées). Mais ce n’est pas une coopérative comme les autres. Les associés majoritaires de la SCOP sont les salariés eux-mêmes. Ils détiennent au moins 51 % du capital social et 65 % des droits de vote.Déjà Huit SCOP en Martinique
Dans une Scop, il y a un dirigeant comme dans n’importe quelle entreprise. Mais celui-ci est élu par les salariés associés. La SCOP est gérée selon le principe démocratique un homme une voix. Les profits sont répartis de manière équitable entre les salariés, les associés extérieurs et l’entreprise. Les réserves financières permettent d’assurer la pérennité de la societé.En Martinique, on dénombre déjà 8 SCOP depuis 2012. Dans des secteurs variés comme l’environnement ou encore le conseil en pisciculture et en aquaculture. Également dans l’hôtellerie avec l’hôtel Le Hameau de Beauregard à Sainte-Anne, repris en SCOP. Selon la chambre régionale de l’économie sociale et solidaire, ces entreprises seraient toutes viables. En revanche, pas encore de SCOP dans la restauration. L’habitation Dillon est le premier établissement à vouloir se lancer dans l’aventure.