Après les attentats du 13 novembre en Île-de-France, François Hollande a réuni le Parlement en Congrès à Versailles ce lundi (16 novembre). Les six parlementaires martiniquais étaient présents.
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Lundi (16 novembre), le Parlement français était réuni en Congrès à Versailles. Après les attentats du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis, sénateurs et députés étaient invités à écouter François Hollande. Dans son discours, le chef de l'État a appelé à une révision de la Constitution pour créer "un régime civil d'état de crise". Parmi les autres annonces, il faut noter la création de 5 000 postes de policiers et gendarmes d'ici à deux ans.
Les six parlementaires martiniquais étaient présents. "Je retiens la détermination de la France et de tous ceux qui refusent la barbarie et le fanatisme", précise Jean-Philippe Nilor, le député du Sud. "Il ne faut pas faire de concession devant de telles pratiques et de telles méthodes. L'humanité vaincra", assure-t-il. "C'est un discours important, ferme, déterminé à lutter contre ces barbaries", dit pour sa part Serge Letchimy. "J'ai regretté simplement qu'on n'ait pas apporté suffisamment de forces et de précisions sur la radicalisation. Il faut des moyens beaucoup plus puissants contre cette radicalisation".
"Nous sommes aussi en danger. Il faut que toutes les dispositions soient prises pour assurer la sécurité des populations de chez nous. Il ne s'agit pas de réclamer les mêmes choses, être dans une forme d'égalité en permanence", explique le député du Sud. "Mais avons-nous des éléments objectifs pour considérer qu'aujourd'hui, nos peuples sont hors de portées des terroristes ? Je ne crois pas".
Les six parlementaires martiniquais étaient présents. "Je retiens la détermination de la France et de tous ceux qui refusent la barbarie et le fanatisme", précise Jean-Philippe Nilor, le député du Sud. "Il ne faut pas faire de concession devant de telles pratiques et de telles méthodes. L'humanité vaincra", assure-t-il. "C'est un discours important, ferme, déterminé à lutter contre ces barbaries", dit pour sa part Serge Letchimy. "J'ai regretté simplement qu'on n'ait pas apporté suffisamment de forces et de précisions sur la radicalisation. Il faut des moyens beaucoup plus puissants contre cette radicalisation".
L'état d'urgence en outre-mer ?
François Hollande a confirmé son intention de prolonger l'état d'urgence pour trois mois. L'Assemblée Nationale et le Sénat devront d'ailleurs voter ce projet de loi, respectivement jeudi et vendredi (19 et 20 novembre). À ce sujet, Jean-Philippe Nilor et Serge Letchimy partagent la même position. Pour les deux députés, il faudrait penser à étendre l'état d'urgence aux Outre-mer."Nous sommes aussi en danger. Il faut que toutes les dispositions soient prises pour assurer la sécurité des populations de chez nous. Il ne s'agit pas de réclamer les mêmes choses, être dans une forme d'égalité en permanence", explique le député du Sud. "Mais avons-nous des éléments objectifs pour considérer qu'aujourd'hui, nos peuples sont hors de portées des terroristes ? Je ne crois pas".