La grève n’est pas encore finie à Fiser. Le syndicat CFDT demande que les jours de conflit soient payés. La nuit dernière, des détritus ont été déversés devant le siège de la société de ramassage d’ordure, au Lamentin.
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Les déchets ne sont toujours pas ramassées dans les 23 communes de la Martinique que gère la société Fiser. Dans la nuit de mercredi à jeudi (03 septembre), des détritus ont été déversés devant le siège de la société de ramassage d’ordure, au Lamentin. Dans un communiqué, l'entreprise affirme que 70 tonnes de déchets ont été déposées.
Un accord était en voie d’être signé après la rencontre de mardi (1er décembre). Le syndicat CFDT et la direction avait trouvé un compromis sur une augmentation de salaire entre 0,5 à 1,7% suivant les catégories de personnel. Mais mercredi (02 décembre), la direction a refusé de payer les jours de grève. "C'est compliqué dans une entreprise qui connaît des difficultés à l'heure actuelle. Depuis six jours, la situation est compliquée", assure Martin Brichant, le directeur de Fiser.
Écoutez Raphaël Alfred Suzon de la CFDT au micro de Fabrice Defrémont :
Le préfet de région pourrait prendre la décision de réquisitionner des moyens et des hommes pour évacuer les centaines de tonnes de déchets qui jonchent les rues, après une semaine de conflit. Cet enlèvement pourrait se concentrer sur les hôpitaux et les points sensibles mais aussi dans les écoles à quelques jours du 1er tour des élections territoriales.
Une rencontre est quand même annoncée en début d’après midi, ce jeudi (03 décembre), à la Direction du Travail entre les deux parties. "Le dialogue n’a donc jamais été rompu et le protocole d’accord était en voie de finalisation", affirme Fiser dans un communiqué.
Un accord était en voie d’être signé après la rencontre de mardi (1er décembre). Le syndicat CFDT et la direction avait trouvé un compromis sur une augmentation de salaire entre 0,5 à 1,7% suivant les catégories de personnel. Mais mercredi (02 décembre), la direction a refusé de payer les jours de grève. "C'est compliqué dans une entreprise qui connaît des difficultés à l'heure actuelle. Depuis six jours, la situation est compliquée", assure Martin Brichant, le directeur de Fiser.
Écoutez Raphaël Alfred Suzon de la CFDT au micro de Fabrice Defrémont :
Fiser CFDT
Une rencontre est quand même annoncée en début d’après midi, ce jeudi (03 décembre), à la Direction du Travail entre les deux parties. "Le dialogue n’a donc jamais été rompu et le protocole d’accord était en voie de finalisation", affirme Fiser dans un communiqué.