Ce dimanche (13 décembre), la Martinique devra choisir entre la liste "Ensemble Pour une Martinique Nouvelle" et "Gran Sanblé pou Ba Péyi-a An Chans", née de la fusion des indépendantistes et de la droite. Une alliance qui suscite bien des commentaires.
C'est une étrange photo que celle proposée par cette nouvelle alliance : Alfred Marie-Jeanne et Yan Monplaisir côte à côte, ce mardi (08 décembre) en conférence de presse à Fort-de-France, pour présenter leur nouvelle liste "Gran Sanblé pou Ba Péyi-a An chans". "Plus que nos intérêts particuliers, nous plaçons l’avenir et l'intérêt supérieur de la Martinique au-delà de toute autre considération", expliquait la formation de droite sur son compte Facebook.
L'alliance est totalement justifiée pour barrer la route à Serge Letchimy et Ensemble Pour une Martinique Nouvelle. "Nécessité a fait loi : on s'est mis ensemble", résume la tête de liste Alfred Marie-Jeanne. Au diable les critiques et les prétendues trahisons pour ces deux formations, d'un premier abord éloignées idéologiquement. "Je n'ai aucun problème à travailler avec des gens de droite à partir du moment où ce sont des Martiniquais qui sont moralement exemplaires", justifie Jean-Philippe Nilor, député MIM du Sud. "Il n'y a pas de difficultés", ajoute le conseiller municipal de Fort-de-France Francis Carole.
Cette alliance qui pour certains, peut paraître contre-nature, repose notamment sur "un contrat de gestion qui garantira la lisibilité, la stabilité et la sécurité juridique des actions menées", annonce Alfred Marie-Jeanne... Mais la question statutaire de la Martinique ne sera pas à l'ordre du jour pendant ces six prochaines années, ont assuré les candidats.
Les têtes de section sont celles du Gran Sanblé (Jean-Philippe Nilor dans le Sud, Alfred-Marie-Jeanne dans le Centre, Francis Carole à Fort-de-France) à l'exception de la section Nord. Claude Lise cède sa position à Yan Monplaisir, pour se retrouver à la troisième place. En échange, l'ancien sénateur pourra briguer le poste de président de l'Assemblée de Martinique.
Quant aux anciennes têtes de section de droite, elles seraient entre les cinquièmes et sixièmes places. "C'est suffisant. C'est significatif", commente Yan Monplaisir. "Nous avons fait en sorte d'avoir une représentation qui nous permette de traduire le contrat qui est le nôtre avec la population".
Regardez ces quelques réactions de Martiniquais recueillies par Fabienne Léonce et Laura Schintu :
L'alliance est totalement justifiée pour barrer la route à Serge Letchimy et Ensemble Pour une Martinique Nouvelle. "Nécessité a fait loi : on s'est mis ensemble", résume la tête de liste Alfred Marie-Jeanne. Au diable les critiques et les prétendues trahisons pour ces deux formations, d'un premier abord éloignées idéologiquement. "Je n'ai aucun problème à travailler avec des gens de droite à partir du moment où ce sont des Martiniquais qui sont moralement exemplaires", justifie Jean-Philippe Nilor, député MIM du Sud. "Il n'y a pas de difficultés", ajoute le conseiller municipal de Fort-de-France Francis Carole.
Cette alliance qui pour certains, peut paraître contre-nature, repose notamment sur "un contrat de gestion qui garantira la lisibilité, la stabilité et la sécurité juridique des actions menées", annonce Alfred Marie-Jeanne... Mais la question statutaire de la Martinique ne sera pas à l'ordre du jour pendant ces six prochaines années, ont assuré les candidats.
Une histoire de personnes
Les listes présentes au premier tour ont mis parfois des mois à se constituer. Mais il n'aura fallu finalement que quelques heures de négociations, dans la nuit de lundi à mardi (7 et 8 décembre) pour faire fusionner les deux programmes mais surtout les deux listes. Un tiers des colistiers sont ceux de Ba Péyi-a An Chans, selon les dires de la liste. Une dizaine de personnes de droite sont à des places éligibles.Les têtes de section sont celles du Gran Sanblé (Jean-Philippe Nilor dans le Sud, Alfred-Marie-Jeanne dans le Centre, Francis Carole à Fort-de-France) à l'exception de la section Nord. Claude Lise cède sa position à Yan Monplaisir, pour se retrouver à la troisième place. En échange, l'ancien sénateur pourra briguer le poste de président de l'Assemblée de Martinique.
Quant aux anciennes têtes de section de droite, elles seraient entre les cinquièmes et sixièmes places. "C'est suffisant. C'est significatif", commente Yan Monplaisir. "Nous avons fait en sorte d'avoir une représentation qui nous permette de traduire le contrat qui est le nôtre avec la population".
Que diront les électeurs ce dimanche ?
La fusion des deux listes a alimenté les conversations aujourd'hui.Regardez ces quelques réactions de Martiniquais recueillies par Fabienne Léonce et Laura Schintu :
Que pense la population de la fusion des listes du Gran Sanblé et de Ba Péyi a an chans ?
Cette alliance sera-t-elle plébiscitée ou sanctionnée ? Réponse dimanche 13 décembre 2015, lors du second tour des élections territoriales de Martinique.