La Guadeloupe organisera bien la Coupe Davis

Le trophée légendaire de la Coupe Davis.
Comme prévu, la Guadeloupe organisera le premier tour de la Coupe Davis entre la France et le Canada, du 4 au 6 mars 2016. Ary Chalus, le Président de Région l'a annoncé ce lundi (28 décembre).
Sans surprise, le Président de Région a annoncé, ce lundi (28 décembre), que la Guadeloupe allait, comme prévu, organiser le 1er tour de la Coupe Davis entre la France et le Canada, du 4 au 6 mars 2016.

Jeudi (24 décembre), Ary Chalus avait réveillé le monde politique, sportif et médiatique français, alors en plein préparatifs du réveillon de Noël. Il avait évoqué dans un premier temps un surcoût de 3 millions d'euros. "Vu l'état des finances de la Région, il fallait que j'alerte l'opinion", explique son Président à Peggy Robert de Guadeloupe 1ère. "Avec 1 million d'euros, on ne peut pas organiser une telle manifestation".

La collectivité est prête à débourser ce million alors même que le budget est désormais revu à 3,2 millions d'euros. L'Etat paiera la différence, a assuré Ary Chalus. "Aujourd'hui, nous avons eu un accord", ajoute-t-il. L'État s'engagerait à investir dans des infrastructures sportives guadeloupéennes.

Un meilleur dossier technique martiniquais

Cette annonce du maintien de la Coupe Davis en Guadeloupe n'est pas une surprise. Dès dimanche (27 décembre), le Secrétaire d'État aux sports, Thierry Braillard, avait assuré à l'AFP que la compétition n'allait pas changer de lieu.

Mais les responsables du tennis martiniquais regrette ce choix. "Nous avions un dossier technique intéressant avec le Stade de Dillon, bien plus calibré pour accueillir ce type d'événement", a estimé Germain Soumbo, le président de la Ligue de Tennis de Martinique. "Nous avions une solution pour organiser la rencontre à moindre coûts et pour économiser des fonds publics". Le Président de la Ligue de Tennis estime que le projet martiniquais était "beaucoup plus raisonnable".

"Pourquoi n'a-t-on pas choisi la solution la plus économique qui était la proposition de la Martinique ?", poursuit-il. "La négociation n'a pas été que technique. Il y a eu un lobbying politique très important".