416 kg de cocaïne saisis au large de la Dominique

Opérations de lutte contre le trafic de stupéfiants réalisées en mer
Une opération de lutte contre le trafic de stupéfiants s'est conclut dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 mai 2019, au large des côtes de la Dominique par la saisie de 15 ballots  416 kilogrammes de cocaïne. Deux trafiquants ont été placés en détention provisoire à la prison de Ducos.
En mission de lutte contre le trafic de stupéfiants depuis le 23 mai 2019, la frégate de surveillance Ventôse a réalisé l’interception d’un Go Fast dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 mai 2019, au large des côtes de La Dominique. Au cours d'un vol de surveillance par hélicoptère, les militaires détectent  non loin d’une tapouille, une embarcation type Go Fast en éloignement rapide.


Les trafiquants jettent la drogue à la mer


Une course poursuite d’une heure par nuit noire s'engage entre les militaires et le Go fast. Les deux hommes dans l'embarcation refusent de répondre aux injonctions et procèdent au rejet à la mer de nombreux ballots. Après plusieurs sommations, l’hélicoptère Panther procède aux tirs d’avertissement sur l’avant du Go Fast qui finit par s’arrêter.

Quinze ballots ont été récupérés représentant la saisie de 416 kilogrammes de cocaïne. L'équipage, l’embarcation rapide et la cocaïne ont été remis à l’antenne Caraïbes de l’Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS Caraïbe), le lundi 27 mai 2019 pour poursuite de l’enquête.

A l'issue de leur garde à vue, les deux membres de l’équipage, de nationalité dominiquaise et âgés de 31 et 38 ans ont été déférés au parquet JIRS de Fort-de-France le 29 mai 2019, puis présentés à un magistrat instructeur qui les a mis en examen des chefs d’importation, exportation de stupéfiants en bande organisée, détention, acquisition, offre ou cession de stupéfiants, association de malfaiteurs en vue de commettre des crimes et délits punis de 10 ans d’emprisonnement et contrebande en bande organisée de marchandises prohibées dangereuses pour la santé.

Plusieurs chefs d'inculpation


Les deux mis en examen, qui n'étaient pas connus jusqu'à présent de la justice française, ont été placés en détention provisoire. Ils encourent une peine pouvant aller jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle