Ce mardi matin (13 novembre 2018), toujours pas de bus ni de TCSP pour les usagers du centre de l'île. Les négociations suite au licenciement d'une salariée pour "faute grave" ont échoué. Alfred Marie-Jeanne, le président de Martinique Transport réclame un service minimum
"Aucun bus ne circule sur les lignes urbaines et sur celles du T.C.S.P. en raison d’un mouvement social", indique la C.F.TU, exploitant mandataire du réseau Mozaïk dans les quatre villes de la Cacem (Fort-de-France, Lamentin, Saint-Joseph et Schoelcher). Et ce mardi matin (13 novembre 2018), cela fait quatre jours que cela dure.
La veille, les chauffeurs affiliés au syndicat majoritaire Sud Solidaire Transport et la direction, se sont retrouvés au siège de la CFTU à Fort-de-France, lors d'une réunion d'urgence du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), en présence de l'inspecteur du travail.
Dans un communiqué Alfred Marie-Jeanne, le président de Martinique Transport, l'autorité unique des transports publics, dénonce ce blocage et réclame un service minimum, "sans remettre en cause l'action syndicale", écrit-il avec prudence.
La veille, les chauffeurs affiliés au syndicat majoritaire Sud Solidaire Transport et la direction, se sont retrouvés au siège de la CFTU à Fort-de-France, lors d'une réunion d'urgence du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), en présence de l'inspecteur du travail.
Deux heures de négociation plus tard, aucun accord n'a été trouvé. Les grévistes s'opposent au licenciement d'une salariée pour faute grave. La direction maintient sa sanction. "Le motif du licenciement est la suite d'une situation d'agression verbale de cette salariée à l'endroit d'un collègue (...)Plusieurs plaintes de salariés de la CFTU sont déposées contre la même personne. Nous sommes déjà devant les prud'hommes avec elle pour une précédente sanction, il n'y a pas si longtemps", explique Alain Alfred, le président de la CFTU.Plusieurs plaintes de salariés de la CFTU sont déposées contre la même personne
Alain Alfred, le président de la CFTU
"Pour nous il n'y a pas de motif sérieux et réel de licenciement. Un juron c'est le bonjour des Martiniquais, on va dire ça comme ça, déclare un responsable syndical (...) i jouwé an kolèg, sé pa an kad, sé pa en dirèktè i jouwé" (elle a insulté un collègue mais pas un cadre, ni un directeur). Le syndicat reconnaît la faute mais estime qu'elle pourrait se traduire par une mise à pied mais non un licenciement.Un juron c'est le bonjour des Martiniquais
(un responsable syndical)
Alfred Marie-Jeanne dénonce le blocage
Dans un communiqué Alfred Marie-Jeanne, le président de Martinique Transport, l'autorité unique des transports publics, dénonce ce blocage et réclame un service minimum, "sans remettre en cause l'action syndicale", écrit-il avec prudence.