Huit ans après cette grande mobilisation de la population martiniquaise, que reste-t-il de cette grande revendication populaire et faut-il la réactiver ? On observe que les prix sont repartis à la hausse de plus belle tout comme en 2009.
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"Moin pa wè ayen sa poté, tou lé jou bagay la ka augmenté - Je ne vois pas ce que l'on a gagné, les produits augmentent chaque jour un peu plus." Cette femme, rencontré au marché de Fort-de-France parle évidement de la grande grève de 2009.
Elle n'est pas la seule à porter un jugement aussi dur sur les retombées de cette mobilisation populaire. "Yo di yo ka kontwolé lé pwi mè ayen pa kontwolé- Ils ont dit que les prix sont contrôlés, mais il n'en est rien" rajoute un passant. Les Martiniquais sont quais unanimes, ils se disent peu satisfaits du résultat de cette grande grève, mais ne souhaite pas pour autant une nouvelle mobilisation.
"Ce mouvement a été initié par des travailleurs, il a été mené par des travailleurs et il a permis d'obtenir des choses", commente Gabriel Jean-Marie, l’un des secrétaires généraux de la centrale. "On a pu constater que lorsqu'on se mettait en mouvement, on s'organisait, on pouvait obtenir des choses.
De ce point de vue, ce mouvement a été une bonne répétition, on l'on sait qu'il y en aura d'autres. Les travailleurs doivent avoir comme préoccupation de défendre leurs intérêts sinon ces manifestations seront récupérées par d'autres, qui ne sont pas là pour servir leurs intérêts. Et ça aussi, 2009 a été une leçon pour tout ce qui s'est passé après".
Du côté de la CDMT, on fait aussi les louanges de cette grande grève de 2009 qui aura duré trente-huit jours au total, avec in fine, un certain nombre d’acquis estime la centrale, comme par exemple la revalorisation des bas salaires de 200 euros.
Pour Félix Relote, l’un des représentants de l’organisation syndicale, il faudra nécessairement d’une réplique. "Nous n'avons pas encore trouvé la structure qu'il faut pour que le contrôle soit efficace. Aujourd'hui il y a une situation qui va réclamer pire qu'en 2009. Il y aura une réplique et une réplique on l'organise. Nous allons continuer à expliquer et c'est comme ça que nous réussirons à mettre un petit peu d'ordre dans la responsabilité martiniquaise."
Elle n'est pas la seule à porter un jugement aussi dur sur les retombées de cette mobilisation populaire. "Yo di yo ka kontwolé lé pwi mè ayen pa kontwolé- Ils ont dit que les prix sont contrôlés, mais il n'en est rien" rajoute un passant. Les Martiniquais sont quais unanimes, ils se disent peu satisfaits du résultat de cette grande grève, mais ne souhaite pas pour autant une nouvelle mobilisation.
Les syndicalistes prévoient d'autres grandes mobilisations
Du côté des syndicats qui se sont constitués en collectif pour l’occasion cette année-là, le son de cloche est différent. Pour les organisations qui étaient en pointe comme la CGTM, la mobilisation doit continuer contre la cherté des prix notamment, mais dans le camp et avec les travailleurs."Ce mouvement a été initié par des travailleurs, il a été mené par des travailleurs et il a permis d'obtenir des choses", commente Gabriel Jean-Marie, l’un des secrétaires généraux de la centrale. "On a pu constater que lorsqu'on se mettait en mouvement, on s'organisait, on pouvait obtenir des choses.
De ce point de vue, ce mouvement a été une bonne répétition, on l'on sait qu'il y en aura d'autres. Les travailleurs doivent avoir comme préoccupation de défendre leurs intérêts sinon ces manifestations seront récupérées par d'autres, qui ne sont pas là pour servir leurs intérêts. Et ça aussi, 2009 a été une leçon pour tout ce qui s'est passé après".
Des prix toujours aussi élevés
Et malgré la mise en place d'un observatoire des prix, chargé de maintenir les accords signés dans le protocole de fin de conflit, en règle générale les montants des produits sont repartis à la hausse. "On ne peut pas être satisfait. Tout simplement l'observatoire des prix observe et observe à posteriori. J'en fais partie, lorsque nous y allons il suffit de voir comment c'est dirigé, qui compose, où les réunions se tiennent. Faut pas se faire d'illusion. Mais il faut y être pour glaner des informations prendre position et prendre date", rajoute Gabriel Jean-Marie.Du côté de la CDMT, on fait aussi les louanges de cette grande grève de 2009 qui aura duré trente-huit jours au total, avec in fine, un certain nombre d’acquis estime la centrale, comme par exemple la revalorisation des bas salaires de 200 euros.
Pour Félix Relote, l’un des représentants de l’organisation syndicale, il faudra nécessairement d’une réplique. "Nous n'avons pas encore trouvé la structure qu'il faut pour que le contrôle soit efficace. Aujourd'hui il y a une situation qui va réclamer pire qu'en 2009. Il y aura une réplique et une réplique on l'organise. Nous allons continuer à expliquer et c'est comme ça que nous réussirons à mettre un petit peu d'ordre dans la responsabilité martiniquaise."