Mardi 2 février 2021, c’est la journée internationale des zones humides, l’occasion de sensibiliser le grand public à la protection de la biodiversité qui caractérise ces milieux (mares, mangroves et rivières). Regard sur l’état des berges de la rivière Lézarde au Lamentin.
Chaque année, la Journée mondiale des zones humides (JMZH) est célébrée, pour commémorer la signature de la Convention sur les zones humides, le 2 février 1971 en Iran.
"L’eau est indispensable à la vie"
Cette phrase "l’eau est indispensable à la vie" en guise de thème pour cette édition 2021, est un rappel à la population de la planète des vertus de l’eau, "une des composantes essentielles des êtres vivants, autant que des écosystèmes et des sociétés humaines" souligne eau de France.
Les zones humides, comme leur nom l’indique, sont gorgées d’eau, temporairement ou en permanence. Elles jouent un rôle de premier plan dans le cycle de l’eau. Elles stockent l'eau en période d'inondation et la restitue en période de sécheresse. La présence de zones humides et leurs nombres sont garants d'une eau de qualité à notre robinet (…).
Le thème de la JMZH 2021 s’inscrit dans la décennie d’action pour l’eau proclamée par les Nations Unies en 2018, afin d’atteindre le 6e objectif de développement durable : garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau.
(Re)voir le reportage de Stéphanie Octavia et d’Eddy Bellerose qui se sont penchés sur l’état des berges de la rivière Lézarde au Lamentin.
En 2021, la convention de Ramsar sur les zones humides fête ses 50 ans. Signée par 18 pays en 1971, ce sont désormais 171 nations qui se sont engagées à préserver les ZH, en inscrivant plus de 2400 zones d’importance internationale sur la liste des sites Ramsar, une surface cumulée équivalente à celle de l'Argentine.