- 47% pour le chiffre d'affaire global
Dans le détail, les agences de voyages, la restauration et les hôtels ont été les plus impactés, avec une diminution de plus de la moitié de leur activité.
- Hôtellerie : - 53,19% avec 56.800.000€
- Meublés de tourisme : - 13.23%
- Location de voitures : - 42.65%
- Agence de voyages : - 65.50%
- Restauration : - 50.22%
- Lieux de visites et de loisirs : - 48.00%
- Day charter (excursion de courte distance) : - 32.99%
(Source : Ziléa)
Comme partout en France, les professionnels martiniquais sont bien entendu conscients de l'impact de la crise sanitaire liée au coronavirus dès le second trimestre 2020 sur l'ensemble de la filière.Le marché Local en juillet et août à contribuer pour l’essentiel au remplissage des structures hôtelières.
Cependant, les taux d’occupation pour juillet et août révèlent globalement que l’année 2020 est moins bonne que 2019.
L’hébergement et la restauration restent les secteurs les plus impactés (- 90 %).
Mais les hébergeurs locaux se félicitent du fait que "la clientèle locale a répondu aux incitations médiatiques et commerciales de la profession" en particulier durant les grandes vacances. Ils ont aussi observé que les attentes des autochtones ont changé.
Les clients souhaitent vivre leurs vacances en famille, entre amis, sans prendre le risque de partager avec d’autres des espaces "à risque", restaurant, piscine, espace d’animations, etc…
Autre enseignement : "les offres tarifaires de dernière minute ou éphémères ont bien marché", telle que la campagne "Partez en vacances en Martinique" orchestrée par le CMT, ou encore des opérations ponctuelles sur certains médias.
Et le dernier trimestre 2020 ?
Les perspectives pour le 4e trimestre 2020 sont inquiétantes, avec une chute des réservations de + de 25% (à ce jour, 16 septembre).
Le manque de visibilité des mesures sanitaires, des contraintes liées aux tests et des nouveaux modes de consommation, nous amènent à être vigilants et inventifs pour l’avenir.
En effet, à quelques jours du début de la haute saison en Martinique, les doutes persistent au sein de la profession, car beaucoup redoutent déjà une seconde année "difficile".