L'association Madininair, a mené une enquête du 29 mai au 21 juillet dernier, sur le thème : "La qualité de l’air en Martinique et vous", afin de donner la parole aux habitants de Martinique sur leurs perceptions de la qualité de l’air en Martinique. Sans surprise, ils sont préoccupés.
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L'enquête a permis d'aborder les thèmes les plus pertinents : "les perceptions de la pollution atmosphérique, la mobilité et les transports, les impacts sanitaires, ainsi que le niveau d’information de la population à ce sujet", expliquent les dirigeants de Madininair.
Près de 700 personnes ont répondu à cette enquête :
Près de 700 personnes ont répondu à cette enquête :
- 73% des personnes interrogées considèrent la pollution atmosphérique très préoccupante;
- 8 personnes sur 10 estiment que la pollution atmosphérique a un impact fort à très fort sur leur santé (les allergies, l’asthme et les irritations des yeux et de la peau étant les symptômes les plus fréquemment cités) ;
- globalement, la qualité de l’air est perçue plutôt mauvaise voire très mauvaise en Martinique, à plus de 72% ;
- les principales sources de pollution de l’air sont, selon les personnes, les transports (44,7%) et les brumes de sable (42,4%) ;
- les personnes interrogées attendent particulièrement des actions dans le secteur des transports : 59% affirment ne jamais utiliser les transports en commun ; 71% se disent insatisfaits des prestations des transports en commun (principalement, en raison de l’organisation, des horaires et des attentes) ;
- une mobilisation individuelle et collective semble souhaitée : 50% des personnes pensent que des actions en faveur de la qualité de l’air doivent être menées prioritairement par les décideurs locaux (État et collectivités locales) et 40% estiment que les actions sont à mener d’abord à l’échelle individuelle (les martiniquais semblent par exemple enclin au développement du covoiturage);
- les personnes interrogées disent s’informer régulièrement de la qualité de l’air en Martinique (67% des répondants) mais sont demandeurs d’informations plus précises, particulièrement lors des pics de pollution : 52% d'entre eux estiment ne pas être assez informés lors des pics de pollution.