À l’approche de la Tempête Tropicale Franklin, la République Dominicaine est en vigilance rouge, Haïti en alerte jaune

Image satellite de la Tempête Tropical Franklin près de la cote sud d'Haïti et de la République Dominicaine.
Depuis midi de ce mardi 22 août 2023, les écoles, les bureaux administratifs et les commerces sont fermés jusqu’à jeudi prochain. En Haïti, les autorités se disent mobilisées pour venir en aide aux sinistrés de la Tempête Franklin.

Les premiers effets de la Tempête Tropicale Franklin sont attendus à la fin de la journée de ce mardi 22 août.

Les autorités locales ont mis en garde la population. Les marées de tempête d’un mètre, de fortes pluies et des vents de 85km/h sont attendus.

La Tempête Franklin avance lentement vers le nord-ouest à seulement 11 km/h.

Sur sa trajectoire actuelle, 24 des 31 provinces de la République dominicaine sont concernées.

Tempête redoutée en Haiti

En Haïti, les fortes pluies associées à Franklin devraient d’abord impacter la péninsule Sud, notamment les départements de la Grande Anse et des Nippes.

Les pluies torrentielles, des rafales de vents et des conditions dégradées de la mer seront ressenties dans d’autres départements du pays y compris dans le Nord-Est, le Nord, le Plateau central et l’Artibonite.

La proximité et le passage de la Tempête tropicale Franklin risquent de provoquer des pluies diluviennes importantes sur le pays et pouvant générer des inondations très sévères sur la majorité des bassins versants du pays, en commençant sur toute la péninsule du Sud.

Unité hydrométéorologique d’Haïti (UHM)

La protection civile appelle les communautés vulnérables à se préparer face aux risques d’éboulements, des glissements de terrain et d'inondations.

Selon les modèles de prévision des météorologues d’Haïti, la République dominicaine sera beaucoup plus concernée par le passage de la Tempête Franklin qu’Haïti.

Ariel Henry, Premier ministre par intérim en Haïti a annoncé que les équipes d’intervention d’urgence sont "en alerte et prêtes à agir."

Les infrastructures en Haïti sont en mauvais état, les équipements inadéquats et la capacité de mobiliser les services de secours sont compromis car la capitale Port-au-Prince est paralysée par l’activité des gangs qui contrôlent presque tous les axes routiers.