À Marie-Galante, les gendarmes brûlent la drogue dans la chaudière de l’usine sucrière

À Marie-Galante, la drogue saisie est brulée dans la chaudière de l'usine à sucre.
Marie-Galante ne possède pas d'incinérateur pour détruire les saisies de drogues. C’est donc la chaudière de l’usine sucrière de Grand Anse qui fait le travail. Vendredi 20 mai 2022, 32 kilos de résine de cannabis ont été brulés. Une journaliste marie-galantaise était l’unique témoin de l'opération.

Stéphanie Serac, journaliste indépendante à Marie-Galante, qui dirige Foufougong, site d’actualités locales, a été l’unique média à témoigner de la destruction de 32 kilos de résine de cannabis, saisis par les gendarmes. 

La drogue a été abandonnée en mer, par les trafiquants, au large de Marie-Galante.

32 kilos de la résine de cannabis saisis à Marie-Galante.

Campagne sucrière rime avec destruction de drogue

L’usine sucrière de Grand Anse, l’unique sur l’île, fonctionne à plein régime. Les forces de l’ordre ont donc profité de l’occasion pour détruire la drogue dans la chaudière dont la température s'élève à 900 degrés.  

En l’espace de quelques minutes, toute trace de cette résine de cannabis avait disparue.  

Résine de cannabis, une denrée rare

Ces 32 kilos ne représentent qu’une goutte d’eau dans le trafic de stupéfiants dans la région. Ce qui est rare c’est de trouver les ballots de résine de cannabis. La cocaïne représente la majorité des saisies.

Usine de Grande-Anse à Grand-Bourg de Marie-Galante.

Aujourd’hui, la valeur de cette résine est identique à celle de la cocaïne. Un kilo vaut 1500 à 2000 euros. La quantité détruite à Marie-Galante avait une valeur marchande d’environ 64 000 euros.  

L’origine de cette prise est inconnue. La majorité de la résine de cannabis présente sur les marchés européens, est produite au Maroc.