Julien Alfred a réussi à réunir un pays trop souvent fracturé par la politique.
Pour sa première finale au 200m en tant qu’athlète professionnel, des milliers d’habitants se sont donné rendez-vous en plein centre-ville de la capitale, Castries, pour regarder ensemble, la course diffusée en direct depuis Budapest.
Les autorités ont installé un grand écran sur la Place Derek Walcott afin de réunir la population autour de la fille prodige du pays sur la piste.
Le Premier ministre, Philip J. Pierre et d’autres ministres se sont rendus sur place pour regarder la course avec la population.
Sur la ligne de départ, tout le monde la voyait déjà médaillée. Il y a eu des cris d’encouragement pour l’héroïne nationale, la première sprinteuse Sainte-Lucienne à atteindre un tel niveau dans le sport international.
Malgré sa détermination, 3 spécialistes plus expérimentées au 200m sont montées sur le podium. Shericka Jackson, championne en titre, suivie des Américaines Gabby Thomas et Sha’Carri Richardson.
Julien Alfred arrive à la 4e place avec un chrono de 22,05 secondes. À Sainte-Lucie, c’est comme si elle avait remporté de l’or.
Le premier ministre, Philip J. Pierre a félicité Julien Alfred pour son exploit qui est seulement sa deuxième course en tant qu’athlète professionnelle.
Le leader de l’opposition Allan Chastanet a également félicité la réussite de l’athlète du pays.
Julien Alfred ne peut pas s’entraîner à domicile, car le pays n’a pas de piste d’athlétisme. Elle doit donc pratiquer aux États-Unis.
Pour l’instant, elle ne reçoit pas de subvention de Sainte-Lucie. Cette année, elle a récupéré un sponsor de taille. La compagnie sportive Puma a signé un contrat avec Julien Alfred qui n’a que 22 ans.
Elle est l’une des plus jeunes professionnelles du sprint à arriver sur la piste d’athlétisme et à courir avec les plus grandes championnes.
Julien Alfred est déjà classée parmi les cinq femmes les plus rapides du monde.