Depuis début 2020, 46 femmes ont été assassinées à Trinidad et Tobago. Pour contrer cette flambée de violence, le commissaire de police, Gary Griffith, demande aux femmes de se protéger avec des armes à feu.
À Trinidad et Tobago, 95% des demandeurs de permis pour porter une arme, sont des hommes. Le Commissaire de Police, Gary Griffith, espère changer ce chiffre. Il veut que 50% des demandeurs soit des femmes.
46 femmes ont été assassinées à Trinidad et Tobago depuis le début de l'année 2020.
Face à cette montée de violence, le commissaire demande aux femmes de se protéger. Il a demandé au Premier ministre d’accorder une autorisation exceptionnelle pour distribuer les flacons de gaz poivré aux femmes. Cette substance est actuellement interdite dans le pays.
En attendant, Gary Griffith a conseillé aux femmes d’asperger leurs assaillants de pesticides une suggestion qu’il a retirée à cause de la dangerosité des produits phytosanitaires.
Selon Claire Guy-Alleyne, de la cellule de lutte contre la violence à l’égard des femmes, ce sont les Trinidadiennes elles-mêmes qui doivent changer leurs comportements pour mieux se protéger.
Madame Guy-Alleyne conseille aux femmes d’arrêter d’utiliser leurs téléphones portables en public afin d’être plus consciente de ce qui se passe autour d'elles.
Avant de prendre un taxi collectif, les femmes devraient photographier le véhicule et le numéro d’immatriculation. Cette information doit être envoyée aux proches.
À Trinidad et Tobago, la population demande une réponse efficace pour stopper les crimes contre les femmes qui font la une des journaux presque tous les jours. L’assassinat de Ashanti Riley, âgée de 18 ans a provoqué de vives réactions. La jeune femme a été vue en vie pour la dernière fois le 29 novembre 2020. Elle prenait un taxi privé pour assister à l’anniversaire de sa grand-mère.
Cinq jours plus tard, son corps dévêtu a été retrouvé abandonné dans une rivière.
Je dis à toutes les femmes dans ce pays qu’il n’y a aucun mal si elles portent des armes à feu. Une arme n’est pas réservée aux hommes.
46 femmes ont été assassinées à Trinidad et Tobago depuis le début de l'année 2020.
Face à cette montée de violence, le commissaire demande aux femmes de se protéger. Il a demandé au Premier ministre d’accorder une autorisation exceptionnelle pour distribuer les flacons de gaz poivré aux femmes. Cette substance est actuellement interdite dans le pays.
En attendant, Gary Griffith a conseillé aux femmes d’asperger leurs assaillants de pesticides une suggestion qu’il a retirée à cause de la dangerosité des produits phytosanitaires.
Selon Claire Guy-Alleyne, de la cellule de lutte contre la violence à l’égard des femmes, ce sont les Trinidadiennes elles-mêmes qui doivent changer leurs comportements pour mieux se protéger.
Ne souriez pas. Si un homme vient vers vous et qu'il essaie de vous parler, n'engagez pas la discussion.
Madame Guy-Alleyne conseille aux femmes d’arrêter d’utiliser leurs téléphones portables en public afin d’être plus consciente de ce qui se passe autour d'elles.
Avant de prendre un taxi collectif, les femmes devraient photographier le véhicule et le numéro d’immatriculation. Cette information doit être envoyée aux proches.
Les crimes contre les femmes en augmentation
À Trinidad et Tobago, la population demande une réponse efficace pour stopper les crimes contre les femmes qui font la une des journaux presque tous les jours. L’assassinat de Ashanti Riley, âgée de 18 ans a provoqué de vives réactions. La jeune femme a été vue en vie pour la dernière fois le 29 novembre 2020. Elle prenait un taxi privé pour assister à l’anniversaire de sa grand-mère.
Cinq jours plus tard, son corps dévêtu a été retrouvé abandonné dans une rivière.