Comme à chaque fin d'année, l'abattoir territorial du Lamentin connaît un pic d'activité. Insuffisant, toutefois, pour dégager des bénéfices.
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Pas si juteux que ça, le marché de l'abattage en Martinique. Les comptes de l'abattoir du Lamentin sont à chaque fois tout juste à l'équilibre. Et encore, s'ils le sont, c'est grâce aux subventions accordées par la CTM, l'actionnaire majoritaire.
Résultat : l'abattoir a moins d'animaux à tuer qu'auparavant. Depuis dix ans, il n'exploite que la moitié de sa capacité de stockage (2.500 tonnes sur les 5.000 prévues).
De moins en moins de bêtes d'élevage
Un comble quand on sait que le règlement oblige désormais les particuliers à faire tuer leurs bêtes à l'abattoir. Sauf que des bêtes d'élevage, il y en a de moins en moins à domicile aujourd'hui, soit à cause de l'évolution des mentalités, soit à cause du bruit ou des odeurs qui importunent les voisins.Résultat : l'abattoir a moins d'animaux à tuer qu'auparavant. Depuis dix ans, il n'exploite que la moitié de sa capacité de stockage (2.500 tonnes sur les 5.000 prévues).