“J’arrive sur mon lieu de travail et je me retrouve bloqué”, explique un enseignant bouleversé.
Surprise générale au collège Trianon. Une alerte à la bombe a été lancée ce lundi matin dans l’établissement situé au François. Selon les premiers témoignages, le message d'alerte aurait été envoyé par internet à partir d’une adresse email provenant de "l'extérieur".
Évacuation générale
Les élèves et l'ensemble du corps professoral ont été priés d'évacuer les lieux de toute urgence. La gendarmerie et les sapeurs-pompiers sont sur place afin de procéder aux vérifications.
C’est la pagaille. Il y a plein de policiers et d'ambulances qui défilent partout. Le collège est fermé. Je ne pense pas travailler aujourd’hui parce que je ne me sens pas en sécurité même si on me dit que c’est bon.
Un professeur
L’ensemble de l'établissement a été vidé. Élèves et professeur ont été mis en sécurité sur le terrain de football un peu plus loin. Les bus transportant les élèves sont repartis avec leurs passagers à bord, puis ont été éloignés.
Que risquent les auteurs de ces alertes ?
Dans un contexte terroriste particulièrement tendu en France, de nombreux établissements publics font régulièrement l’objet d’alertes à la bombe depuis la rentrée.
Pour rappel, suite à l’attaque à caractère terroriste qui s’est produite à Arras le 13 octobre 2023, la Première ministre, Élisabeth Borne, a décidé d’élever la posture du plan Vigipirate sur l’ensemble du territoire national au niveau « Urgence attentat ».
Selon la loi, les auteurs d'alertes à la bombe risquent deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
Le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu'une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
Article 322-14 du Code pénal