Le président du Conseil Exécutif de la CTM Alfred Marie-Jeanne, est renvoyé en correctionnelle pour des soupçons de fraude autour de l'attribution d'un marché public à la Dominique, dans le cadre d'un dossier de coopération régionale, selon le site boursorama. Alfred Marie-Jeanne fait appel.
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Alfred Marie-Jeanne a été renvoyé aux côtés de sa fille Maguy et de son gendre, Mark Frampton, pour "prise illégale d'intérêt", "faux dans un document administratif" et "usage de faux en écriture", selon le site boursorama qui s'appuie sur une source judiciaire.
Ce renvoi, ordonné le 27 septembre 2019, par la juge d'instruction parisienne Bénédicte de Perthuis, porte sur la construction d'une école sur l'île de la Dominique alors qu'Alfred Marie-Jeanne était président du Conseil Régional de la Martinique. Ce dossier, c'est celui d’une dénonciation révélée via internet en décembre 2009 sous le pseudonyme de "green parrot" (le perroquet vert).
Le 8 février 2013, Alfred Marie-Jeanne est mis en examen à Fort-de-France par le juge d'instruction, Thierry Roland. La justice doute des conditions de passation de marchés de construction ou d'aménagement d’écoles à la Dominique et à Grenade.
Le juge soupçonne notamment l'ancien président de la Région Martinique et sa fille, d’avoir présenté au contrôle de la légalité, une délibération majorée de 200.000 euros par rapport à ce qui avait été voté par les élus, pour la construction de l’école Roosevelt Douglas à la Dominique en 2007.
Alfred Marie-Jeanne est mis en examen pour prise illégale d'intérêts, faux et usage de faux. Sa fille Maguy Marie-Jeanne et l'architecte Mark Frampton architecte et consul honoraire de la Dominique, sont donc également mis en examen dans cette affaire.
Le procès, initialement prévu à Fort-de-France en mars 2016, a été reporté à novembre 2016 avant d'être finalement dépaysé à la demande du procureur général de Fort-de-France, inquiet de possibles pressions politiques sur la justice. Reprogrammée à Paris en mars 2018, l'affaire avait finalement été renvoyée à l'instruction, avec l'accord du parquet, en raison d'une série d'irrégularités relevées dans l'ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel.
Alex Ursulet assure que son client n'a jamais été convoqué dans le cadre de cette nouvelle instruction."Les droits de la défense sont foulés au pied (...) L'affaire aurait en effet dû être reprise par un juge d'instruction de Fort-de-France et non par un juge parisien", ajoute-t-il.
Alfred Marie Jeanne, président du Mouvement Indépendantiste Martiniquais, qui aura 83 ans le 15 novembre prochain, avant d'être le premier président du Conseil Exécutif de la première collectivité unique de Martinique, a occupé entre autres, les fonctions de député de Martinique (1997 /2012), et de président du Conseil Régional de Martinique (1998 /2010).
L'affaire "green parrot" (le perroquet vert)
Ce renvoi, ordonné le 27 septembre 2019, par la juge d'instruction parisienne Bénédicte de Perthuis, porte sur la construction d'une école sur l'île de la Dominique alors qu'Alfred Marie-Jeanne était président du Conseil Régional de la Martinique. Ce dossier, c'est celui d’une dénonciation révélée via internet en décembre 2009 sous le pseudonyme de "green parrot" (le perroquet vert).
Le 8 février 2013, Alfred Marie-Jeanne est mis en examen à Fort-de-France par le juge d'instruction, Thierry Roland. La justice doute des conditions de passation de marchés de construction ou d'aménagement d’écoles à la Dominique et à Grenade.
Le juge soupçonne notamment l'ancien président de la Région Martinique et sa fille, d’avoir présenté au contrôle de la légalité, une délibération majorée de 200.000 euros par rapport à ce qui avait été voté par les élus, pour la construction de l’école Roosevelt Douglas à la Dominique en 2007.
Alfred Marie-Jeanne est mis en examen pour prise illégale d'intérêts, faux et usage de faux. Sa fille Maguy Marie-Jeanne et l'architecte Mark Frampton architecte et consul honoraire de la Dominique, sont donc également mis en examen dans cette affaire.
Un long feuilleton judiciaire
Le procès, initialement prévu à Fort-de-France en mars 2016, a été reporté à novembre 2016 avant d'être finalement dépaysé à la demande du procureur général de Fort-de-France, inquiet de possibles pressions politiques sur la justice. Reprogrammée à Paris en mars 2018, l'affaire avait finalement été renvoyée à l'instruction, avec l'accord du parquet, en raison d'une série d'irrégularités relevées dans l'ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel.
Interrogé ce matin à Paris, l'avocat d'Alfred Marie-Jeanne, Alex Ursulet, assure avoir fait appel devant la chambre de l'instruction du nouveau renvoi décidé à l'encontre de son client, dénonçant une "procédure qui pose un problème juridique".Les droits de la défense sont foulés au pied, selon l'avocat d'Alfred Marie-Jeanne
Alex Ursulet assure que son client n'a jamais été convoqué dans le cadre de cette nouvelle instruction."Les droits de la défense sont foulés au pied (...) L'affaire aurait en effet dû être reprise par un juge d'instruction de Fort-de-France et non par un juge parisien", ajoute-t-il.
Alfred Marie Jeanne, président du Mouvement Indépendantiste Martiniquais, qui aura 83 ans le 15 novembre prochain, avant d'être le premier président du Conseil Exécutif de la première collectivité unique de Martinique, a occupé entre autres, les fonctions de député de Martinique (1997 /2012), et de président du Conseil Régional de Martinique (1998 /2010).