(ndlr : Il ne faut pas compter sur moi pour condamner ces deux jeunes ! Jamais!)Fok pa konté anlè mwen pou man kondané sé ti manmay tala ! Janmè pa!
Alfred Marie-Jeanne réagissait ainsi aux propos de l'avocat Alex Ursulet (l'un des avocats des 7 activistes dont le procès a été renvoyé à une date ultérieure) avant de rappeler qu'il est le premier a avoir déboulonné la statue de Victor Schoelcher placée, à l'époque, devant la mairie de Rivière Pilote. Il l'avait alors enlevée, "sans la détruire" précise-t-il.
On ne peut poursuivre des personnes qui reconnaissent que pendant des années et des années, pour ne pas dire des siècles et des siècles, ici, il y a une injustice et que l'on utilise toujours la répression sur ceux qui essayent de se défendre!
Une position qui replace l'acte des militants sur un plan Politique. À ce titre le président de l'ancien MIM (Mouvement Indépendantiste Martiniquais), se positionne clairement dans le "camp" des militants qui, depuis l'année dernière, montent en puissance dans leurs actes de revendication. Des revendications "parfois un peu brouillées" sur la forme, regrette-t-il.
Le procès du 3 juin est officiellement renvoyé
Mais d'ores et déjà, Alfred Marie-Jeanne annonce qu'il sera aux côtés des 7 prévenus au Tribunal Correctionnel de Fort-de-France ce mercredi 03 juin 2020.
Pourtant, on ne sait toujours pas si le procès aura lieu ou pas. Pour l'heure il est encore officiellement renvoyé.
Les deux militantes qui revendiquent, sur les réseaux sociaux, le déboulonnement des 2 statues de Victor Schoelcher, n'ont pas été inquiétées.
Mais le procureur a ouvert une enquête pour "destructions en réunion d'objets mobiliers classés ou inscrits en application des dispositions du code du patrimoine".