Les blocages des collèges et lycées étant levés, les élèves peuvent effectuer leur vraie rentrée. En tout cas, là où ils en ont été empêchés en raison d’une grève de deux syndicats de la Collectivité Territoriale de Martinique.
L’année scolaire commence, enfin ! Les perturbations de la première semaine de l’année académique ont passablement amoindri la portée symbolique de la traditionnelle rentrée. Le blocage de plusieurs collèges et lycées étant terminé, tout rentre dans l’ordre. Jusqu’à la prochaine grève.
Nous pouvons compter sur les syndicats de l’éducation et sur les associations de parents d’élèves pour rappeler les difficultés récurrentes dans lesquels l’académie se débat. Exemples : la suppression de postes d’enseignants, la réduction du nombre d’encadrants du fait de la diminution constante des contrats aidés ; la vétusté de certains établissements.
Soyons optimistes. Nos 74 000 scolaires ont toutes les raisons de passer une bonne année. Leurs professeurs les initieront au rude apprentissage de la démocratie, ce système consistant à respecter la voix de la majorité, tout en ménageant celles des minorités. Ce qui pourrait empêcher les adultes de demain de prolonger la crise morale que nous vivons.
Les professeurs seront aussi en charge d’ouvrir leurs élèves à notre environnement géographique et culturel immédiat, leur évitant le repli sur un seul canton du vaste monde. Il en va de même pour le décryptage de notre histoire, avec ses heures de gloire et ses héros. En un mot, l’école pourra enfin assumer sa mission de formation des citoyens dont la Martinique aura besoin demain. Nul doute qu’elle s’en acquittera, en dépit de cette rentrée passablement compliquée.
Nous pouvons compter sur les syndicats de l’éducation et sur les associations de parents d’élèves pour rappeler les difficultés récurrentes dans lesquels l’académie se débat. Exemples : la suppression de postes d’enseignants, la réduction du nombre d’encadrants du fait de la diminution constante des contrats aidés ; la vétusté de certains établissements.
L'école pourra enfin assumer sa mission de formation des citoyens
Soyons optimistes. Nos 74 000 scolaires ont toutes les raisons de passer une bonne année. Leurs professeurs les initieront au rude apprentissage de la démocratie, ce système consistant à respecter la voix de la majorité, tout en ménageant celles des minorités. Ce qui pourrait empêcher les adultes de demain de prolonger la crise morale que nous vivons.
Les professeurs seront aussi en charge d’ouvrir leurs élèves à notre environnement géographique et culturel immédiat, leur évitant le repli sur un seul canton du vaste monde. Il en va de même pour le décryptage de notre histoire, avec ses heures de gloire et ses héros. En un mot, l’école pourra enfin assumer sa mission de formation des citoyens dont la Martinique aura besoin demain. Nul doute qu’elle s’en acquittera, en dépit de cette rentrée passablement compliquée.