Plus précisément, c’est au titre des "phénomènes liés à l’action de la mer et aux inondations par choc mécanique des vagues" que la commune du sud a été reconnue en état de catastrophe naturelle. Une reconnaissance publiée au Journal officiel du 21 décembre 2024.
"Pour l’ensemble de ces phénomènes", indique le communiqué de la préfecture, "les personnes sinistrées titulaires d'une police d'assurance garantissant leurs biens des dommages d'incendie ou de tout autre dommage, peuvent bénéficier de la garantie catastrophe naturelle". Des polices d'assurance communément appelées "multirisques".
"Les automobilistes et tous véhicules à moteur bénéficient de cette assurance, s'ils sont assurés en incendie ou en dommage", poursuit le communiqué.
Déclaration de dommages jusqu’au 23 janvier 2025
De manière pratique, les assurés disposent d'un délai maximum de 30 jours à compter de la date de publication de l'arrêté, soit jusqu’au 23 janvier 2025 pour déclarer à leur compagnie d'assurance leurs dommages matériels directs (dégâts sur les bâtiments, les marchandises, les matériels, le mobilier ou les récoltes engrangées).
Ce délai est également de 30 jours pour les déclarations de perte d'exploitation consécutives à l'événement pour les professionnels titulaires d'une garantie ou police couvrant les pertes d'exploitation ou de bénéfice.
Communiqué de la préfecture de Martinique
Rappel important, les assurés qui n’ont souscrit que la garantie minimum obligatoire, dite de responsabilité civile, ne peuvent bénéficier de cette garantie "catastrophe naturelle".
Pour mémoire la houle causée par l'ouragan Béryl avait causé d'importants dégâts sur la côte caraïbe, du nord au sud de la Martinique, impactant également les communes de Sainte-Luce, Sainte-Anne, du Diamant et de Schœlcher.
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