C'est une véritable résurrection dans la commune du Nord Atlantique.
L'église Saint Jean-Baptiste de Basse-Pointe peut enfin accueillir ses paroissiens. Un soulagement pour ces ouailles dont la foi avait besoin d'un lieu de culte sécurisé afin de faire raisonner leur prière au plus haut des cieux. Il en a fallu des prières depuis la fermeture de l'église en 2007, pour que 16 ans plus tard la cloche, dite du Loup-Garou datant de la fin du XVIIe siècle, sonne à nouveau du haut du clocher rénové.
Plus de 4 millions pour rénover l'édifice
La résurrection de l'église a un coût, il a été supporté par les fonds européens, l'Etat, la CTM, Cap Nord et la municipalité de Basse-Pointe.
Un financement important pour restaurer certains éléments de la bâtisse, en reconstruire d'autres et mettre l'ensemble aux normes antisismiques afin de faire de cette église un Établissement Recevant du Public (ERP) répondant aux normes parasismiques et de Haute Qualité Environnementale (HQE).
De plus, l'édifice peut servir maintenant de refuge en cas de catastrophe naturelle et peut accueillir 459 personnes.
L'église Saint Jean Baptiste, un atout pour la ville de Basse-Pointe
La restauration de l’église ne se limite pas à la remettre en état. L'édifice religieux est riche d'une histoire liée à l'évolution de la commune. Des pièces patrimoniales classées monument historique comme son Maître-Autel, tabernacle à exposition, ainsi que les gradins dotés d’un tabernacle à exposition et marbre polychrome sont issus de l’église du XVII siècle.
Au cœur de cette église, située au sein du cimetière, reposent les dépouilles de cinq prêtres. Ils ont eu en charge la paroisse à la fin du XVIIIe et au début du XXe siècle. Tous ces atouts contribuent aussi à l'inscription de l'église comme patrimoine historique et touristique. La municipalité de Basse-Pointe souhaite se voir attribuer son label de Ville d’Histoire.