Cyréna Samba-Mayela a obtenu la seule médaille de la France en athlétisme aux Jeux Olympiques de Paris. C’est la surprise qu’attendait Roger Grangenois. En revanche, les résultats des athlètes martiniquais ne l’étonnent pas.
On ne pouvait pas attendre grand-chose. À mon avis, rien n'a changé dans la politique française pour qu’on fasse du haut niveau. Les athlètes se forment par eux-mêmes dans leur club. On le voit ici en Martinique. Ce n’est qu’après, quand ils atteignent un certain niveau, souvent grâce à leurs parents, leurs entraîneurs. C’est à ce moment-là qu’on commence à dire qu’on pourrait faire quelque chose pour eux. Il n’y a pas une vraie politique.
Roger Grangenois, président de l'ASCOIA
Alfred Céphise y était. Devant Teddy Riner. Le président de la ligue de judo de Martinique est ébloui par la prestation de la France, ainsi que celle de Joan-Benjamin Gaba, originaire de Martinique.
On espérait 10 médailles au niveau de l’équipe de France. Je pense que le bilan a été atteint. Depuis la fin des Jeux Olympiques, les parents m’appellent pour avoir des informations concernant le judo.
Alfred Céphise, président de la ligue de judo de Martinique
Les prévisions sont les mêmes au volley. L’équipe de France s’offre la médaille d’or chez les hommes. La ligue martiniquaise a de l’espoir pour ses sportifs. Elle prévoit déjà une forte augmentation du nombre de ses licenciés suite au succès des Jeux Olympiques.