Après les Jeux Olympiques de 2024 à Paris, des retombées sportives sont attendues en Martinique

Un reportage d'Aude Sioul Tidas et Morgane Garnier. ©Martinique la 1ère
À chaque événement sportif d’envergure, il y a un afflux de nouveaux adhérents dans les clubs. Est-ce encore le cas cette année au lendemain des JO de Paris? Les responsables des clubs martiniquais ont suivi de près les prestations des ultramarins. Les résultats sont mitigés en athlétisme, en judo et en volley-ball. Mais, les présidents de ligues éprouvent plein d’espoir pour l’avenir. (Re)voir notre reportage.

Cyréna Samba-Mayela a obtenu la seule médaille de la France en athlétisme aux Jeux Olympiques de Paris. C’est la surprise qu’attendait Roger Grangenois. En revanche, les résultats des athlètes martiniquais ne l’étonnent pas.

On ne pouvait pas attendre grand-chose. À mon avis, rien n'a changé dans la politique française pour qu’on fasse du haut niveau. Les athlètes se forment par eux-mêmes dans leur club. On le voit ici en Martinique. Ce n’est qu’après, quand ils atteignent un certain niveau, souvent grâce à leurs parents, leurs entraîneurs. C’est à ce moment-là qu’on commence à dire qu’on pourrait faire quelque chose pour eux. Il n’y a pas une vraie politique.

Roger Grangenois, président de l'ASCOIA

Alfred Céphise y était. Devant Teddy Riner. Le président de la ligue de judo de Martinique est ébloui par la prestation de la France, ainsi que celle de Joan-Benjamin Gaba, originaire de Martinique.

On espérait 10 médailles au niveau de l’équipe de France. Je pense que le bilan a été atteint. Depuis la fin des Jeux Olympiques, les parents m’appellent pour avoir des informations concernant le judo.

Alfred Céphise, président de la ligue de judo de Martinique

Les prévisions sont les mêmes au volley. L’équipe de France s’offre la médaille d’or chez les hommes. La ligue martiniquaise a de l’espoir pour ses sportifs. Elle prévoit déjà une forte augmentation du nombre de ses licenciés suite au succès des Jeux Olympiques.