L'Assaupamar dénonce les aménagements de deux restaurants de bord de plage à Case-Pilote

Des habitants sont venus défendre les restaurateurs.
Deux restaurants situés en bord de plage au bourg de Case-Pilote ne respecteraient pas la loi littorale selon l'association écologiste Assaupamar. Ces membres ont rencontré le maire de la ville ce samedi matin (9 mars 2019). Les habitants de la ville étaient également mobilisés en soutien. 
Ambiance tendue ce samedi matin (9 mars) au bourg de Case-Pilote. D'un côté les militants de l'association écologiste Assaupamar et de l'autre une soixantaine d'habitants de la commune venus soutenir les restaurateurs incriminés sous le slogan "touches pas à mon resto !". 
 

Des riverains, invités surprises 


En effet, une rencontre prévue entre Ralph Monplaisir, le maire de la commune et les militants de l'Assaupamar s'est tenue en mairie ce samedi afin de dénoncer certains aménagements sur le front de mer.

(Re)voir le reportage de Delphine Bez et Patrick-Jean Guitteaud.
En ligne de mire, deux restaurants "Le Shell’s" et une paillote "Kay Dada" installés il y a 3 à 4 ans sur la plage du bourg de Case-Pilote. Selon certains riverains de la commune, ces deux établissements très populaires auraient redynamisé le bourg.

Un avis que ne partagent pas les militants écologistes qui réclament le respect de la loi littorale. Ils estiment que ces deux restaurants piétinent un peu trop sur l’espace public.
Les restaurants sont proches du bord de plage.
Du côté des restaurateurs cités, ils se disent étonnés de ces attaques. À l'origine du litige, les travaux d'extension d'un deck avec un mur d'enrochement dans l'eau dans l'un des restaurants. Travaux pour lesquels le propriétaire dit avoir reçu le feu vert du maire.

"C'est une avancée de terrasse de 70 à 80 m2. J'ai demandé au maire et il m'a dit de faire dont je l'ai réalisé. Est-ce que c'est légal ? Pour moi oui, bien que je sois en bordure de mer. C'est sur les brises lames, je ne vois pas le problème", explique Jean-François Fordant, propriétaire "Kay Dada".

Dans l'autre, c'est la mise en place de six lits de plage depuis son ouverture qui est dénoncée. 

Michael Kikine 

À l'issue de la rencontre, les membres de l'Assaupamar ont prévu une visite de terrain accompagné des équipes des services techniques de la ville afin de mettre en place la régulation de la situation.