Un hub Antilles-Guyane, l'un des lauréats d'un récent appel à projets de la Banque des Territoires, sera inauguré en septembre prochain. Le groupement souhaite aider les personnes les plus éloignées du numérique à s’en rapprocher. L’association lucéenne Up & Space en fait partie.
Internet pour tous ! Tel pourrait être le credo de Peggy Ravin et Stéphanie Africa.Les deux chargées de mission et les trois autres bénévoles d’Up and Space se battent depuis trois ans (NDLR: l'association a été créée en août 2016), pour l’accès au web aux populations les moins "connectées".
L’association estime à 75.000 au moins le nombre de personnes éloignées du numérique en Martinique, soit 1/5e de la population. Dans le lot, des utilisateurs de smartphones. "Mais cela n’en fait pas forcément des internautes avertis", selon Peggy Ravin.
Pour pallier à ces insuffisances, l’association a élaboré des modules pour aider les martiniquais à être autonomes sur le web. Mais Up and Space n’est pas seule. Elle espère agréger les collectivités et d’autres structures à son projet, comme les maisons des services au public, médiathèques, organismes privés et cyberbases. Cyberbases qui se font de plus en plus rares. Plusieurs établissements ont fermé leurs portes ces derniers mois, notamment dans le centre de l’île. Pas de quoi inquiéter Stéphanie Africa.
Des moyens supplémentaires devront être dégagés pour mener à bien ce projet. L’association assure que des financements ont déjà été fléchés, notamment en termes de fonds européens. Ses responsables affirment, par ailleurs, réfléchir à l’élaboration d’un nouveau modèle économique pour ces espaces numériques. Un vaste chantier les attend.
L’association estime à 75.000 au moins le nombre de personnes éloignées du numérique en Martinique, soit 1/5e de la population. Dans le lot, des utilisateurs de smartphones. "Mais cela n’en fait pas forcément des internautes avertis", selon Peggy Ravin.
Up and Space espère agréger les collectivités et d’autres structures à son projet
Pour pallier à ces insuffisances, l’association a élaboré des modules pour aider les martiniquais à être autonomes sur le web. Mais Up and Space n’est pas seule. Elle espère agréger les collectivités et d’autres structures à son projet, comme les maisons des services au public, médiathèques, organismes privés et cyberbases. Cyberbases qui se font de plus en plus rares. Plusieurs établissements ont fermé leurs portes ces derniers mois, notamment dans le centre de l’île. Pas de quoi inquiéter Stéphanie Africa.
Des moyens supplémentaires devront être dégagés pour mener à bien ce projet. L’association assure que des financements ont déjà été fléchés, notamment en termes de fonds européens. Ses responsables affirment, par ailleurs, réfléchir à l’élaboration d’un nouveau modèle économique pour ces espaces numériques. Un vaste chantier les attend.