Attentat à Nice : la classe politique antillaise exprime son émotion

Attaque criminelle à Nice le 14 juillet 2016
Les élus de Guadeloupe et de Martinique se déclarent horrifiés par l'acte de barbarie perpétré, hier soir (14 juillet), par un terroriste dans la ville de Nice (Provence Alpes Côte d'Azur).
Johnny Hajjar, Secrétaire Général du Parti Progressiste Martiniquais, "condamne vivement cet acte criminel et témoigne aux Niçoises et Niçois, aux Françaises et Français de son total soutien et de son indéfectible fraternité dans cette terrible épreuve humaine. Une pensée toute particulière pour l'ensemble de la communauté antillaise, actuellement de passage ou résidante à Nice".

Dans un style bien différent, Karine Mousseau, une des figures de la droite martiniquaise, présidente du Comité Martiniquais du Tourisme, conseillère territoriale, fut l'une des premières à réagir. 
Le député guadeloupéen Victorin Lurel se dit totalement solidaire de la ville de Nice.

Le Président du Conseil régional de Guadeloupe, Ary Chalus, et les conseillers régionaux expriment leur solidarité et leur compassion aux victimes.  "Nous devrons combattre sans relâche l’obscurantisme, veiller au respect de nos libertés fondamentales et à la sauvegarde des valeurs de la démocratie", souligne le président du conseil régional de Guadeloupe.

 

Rappel des faits

Jeudi 14 juillet vers 23 heures (17h00 en Martinique), un camion fonce sur la foule rassemblée sur la très fréquentée "Promenade des Anglais" à Nice, pour les traditionnelles festivités du 14-Juillet. Il renverse sur une distance de 2 kilomètres les personnes se trouvant sur son chemin. Le bilan de l'attaque est de 80 morts et dix-huit personnes en état "d'urgence absolue", selon le bilan provisoire donné par le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve.

Le chauffeur du camion a été abattu par les forces de l'ordre. Son identification est en cours. Ses motivations ne sont pas connues. Le parquet antiterroriste de Paris s'est saisi d'une enquête pour "assassinats et tentatives d'assassinats en bande organisée en lien avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle".

Le président François Hollande a annoncé la prolongation de trois mois de l’état d’urgence, qui devait initialement s’achever le 26 juillet. La réserve opérationnelle est mobilisée.

Lors d'une allocution télévisée, le chef de l'État laisse penser qu’il attribuait la responsabilité de l’attentat à l’organisation État islamique, sans toutefois la mentionner explicitement. Aucune revendication n'a été reçue, pour l'instant.