Attentats de Bruxelles : "Dieu merci maman, je suis vivante"

Marie Jeanne Party, mère d'une des deux jeunes filles blessées
Les deux jeunes étudiantes martiniquaises blessées dans le double attentat du 22 mars à Bruxelles, sont originaires de la commune du Saint-Esprit. Leurs familles sont bouleversées.
Deux jeunes filles de la commune du Saint-Esprit, font partie des dix français blessés lors des attentats de Bruxelles. Deux amies d’enfance, étudiantes infirmières, qui étaient ensemble dans le métro où a explosé la bombe. La maman de Sara a parlé à sa fille mercredi matin ( 23 mars) "mais je peux pas dire qu’elle va bien". "Dieu merci maman, je suis vivante", a dit la jeune fille à sa mère au cours d'un bref échange par téléphone.
Réaction de la mère d'une des deux jeunes filles blessées

"L’angoisse de toutes les mères"

La veille, le 22 mars au matin, Marie-Jeanne, la maman de Sara, apprend aux informations, les attentats de Bruxelles. Elle cherche immédiatement à avoir des nouvelles de sa fille. "Qu’est-ce qui s’est passé ? C’est la panique, je crois que c’est la réaction de toutes les mamans, dans une circonstance comme celle là".

Marie-Jeanne n’est pas en mesure de contrôler ses émotions. Elle tente en vain d’avoir des informations…"Il n’y avait  pas de réseau, ce n'était pas évident d’avoir des nouvelles...jusqu’au moment où j’ai appris que ma fille était dans ce métro", dit-elle au bord des larmes.

Les familles se rapprochent de leurs enfants

Sara et son amie sont âgées d’une vingtaine d’années. Sara est légèrement blessée par des éclats de verre, l’autre est plus sérieusement touchée et se trouve encore à l’hôpital. Toutes deux ont été prises en charge par la famille. Marie-Jeanne doit se rendre à Paris pour retrouver sa fille. Les parents de la deuxième jeune fille, envisagent la même démarche.