Poser un diagnostic sur des analyses médicales inquiétantes, rencontrer les spécialistes prend trop de temps pour les patients touchés par un cancer. Les jours défilent dans l'attente de soins. Les patients Martiniquais ont besoin d'une prise en charge plus rapide.
Si le cancer est une maladie qui se soigne, encore faut-il rencontrer les différents spécialistes et faire les analyses nécessaires dans les temps pour déjà poser un diagnostic.
Pour une IRM, une scintigraphie, un scanner, ou des consultations, les patients martiniquais perdent de nombreux mois avant de réussir à tout coordonner, et ce sont autant de pertes de chances pour leur survie.
L'exemple du fils de José Marian, âgé à peine de 41 ans, en est la démonstration. Il consulte pour de fortes douleurs au dos. Une lombalgie est diagnostiquée mais les douleurs persistent et le médecin traitant prescrit alors des analyses médicales.
Au bout de 2 mois de rendez-vous en rendez-vous, le 28 mai 2021, le verdict tombe : cancer de la prostate. Le témoignage de son père, âgé de 74 ans est bouleversant.
À la ligue contre le cancer, on exige que chaque patient ait les mêmes chances de survie que les autres.
(Re)voir le reportage de Stéphanie Octavia et d'Aurélie Treuil.
En matière d'infrastructures, le TEP scanner (Tomographie par Emission de Positons couplé à un scanner), qui permet un examen d'imagerie médicale performant est attendu depuis plus de 6 ans en Martinique. Dans l'ile soeur, la Guadeloupe exploite déjà le sien depuis 3 ans.