Un mercredi en plein mois d’août, l’anse Madame à Schoelcher est quasiment vide. Seuls quelques petits privilégiés peuvent se jeter à l’eau. La baignade est encadrée par un club d’initiation à la natation. Les parents aussi présents doivent se contenter du spectacle.
À quelques pas, le club nautique aussi maintient son activité de garde d’enfants, "mais avec le confinement le groupe est passé de 70 à 50", explique Guy de Chavigny, directeur du centre nautique de Schoelcher
L'ombre de toutes les vies perdues depuis l’accélération de l’épidémie...
Activité encadrée et sous bonne surveillance des forces de l’ordre, sur la plage comme dans les zones commerciales. Mais les usagers ne se bousculent pas. Situation identique dans le centre-ville de Fort-de-France. Le peu de commerçants restés ouverts peuvent compter les passants.
Cette fois pas de colère face aux contraintes imposées, il faut dire que sur ce nouveau confinement plane l’ombre de toutes les vies perdues depuis l’accélération de l’épidémie. De quoi sans doute, donner à réfléchir. Comme en témoigne la fluidité du trafic à la mi-journée.
Résumé de notre reportage avec Marc Balssa.