Le bateau est bel et bien proche des côtes Martiniquaises, mais n'ira pas au quai de la baie de Tourelle. En effet, suite à la présence de cinq personnes malades à bord (trois membres d'équipage et deux passagers), la préfecture et l'Agence régionale de Santé de Martinique ont refusé l'accostage pour effectuer des vérifications. À bord, sur les 2305 passagers, 200 sont Martiniquais#Martinique Peu avant 7 heures, le Costa Magica avec à son bord plusieurs malades susceptibles d'être porteurs du #coronavirus, est placé temporairement en quarantaine à 6 kms des côtes, à l'entrée de la baie de Fort-de-France. (vidéo Y. Poletti-Duflo)➡️https://t.co/ndFPPkqzV1 pic.twitter.com/SN8u5GRNMw
— Martiniquela1ère (@Martiniquela1e) March 12, 2020
Dans la journée de mercredi déjà, les passagers s'étaient réunis sur le pont du navire afin d'obtenir des réponses à leurs interrogations.On est comme tout le monde nous subissons. On est en pleine crise sanitaire par rapport à ce virus qui traîne qui a fait que le bateau n'a pas pu faire ses escales. Donc la plupart des voyageurs sont mécontents, ce qui est normal, explique David, le porte-parole du collectif créé par les voyageurs.
Sur une semaine de croisière, ils n'ont effectué que deux escales, en Guadeloupe et à Saint-Martin.
Que va-t-il se passer en Martinique ?
Des équipes sanitaires dépêchées par les autorités sont montées à bord ce jeudi matin et effectuent des tests sur les cinq personnes malades. Puis en fonction des résultats, des décisions seront prises quant à la descente ou pas de certains passagers.
En fonction du résultat, s'ils sont négatifs, le bateau sera autorisé à accoster et l'idée sera de libérer les Martiniquais. Qu'ils puissent descendre en Martinique qui est leur lieu de résidence. Par contre ça se fera avec un contrôle de température à la descente et une information spécifique sur la surveillance de toutes ces personnes pendant 14 jours environ de façon à ce qu'elles surveillent s'ils elles ont de la température, où des symptômes qui arrivent. Et ont leur demandera de systématiquement limiter leurs déplacements, les contacts, surtout avec les sujets fragiles âgés. Tous sont considérés comme des personnes revenant d'une zone à risques, explique Jérôme Viguier, directeur général de l'ARS.