Au Robert, des voleurs dérobent les poissons d'un institut de recherche qui ne sont pas destinés à la consommation

Le poisson "loup des caraïbes"
Des poissons de reproduction de l’espèce "loups des caraïbes" ont été volés le week-end dernier à L'Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (l’IFREMER). Ces vertébrés aquatiques d’expérimentation ne sont pas destinés à la consommation.
Des poissons reproducteurs du type "loup des caraïbes" de 3 à 5 kg pièces, ont disparu des cages flottantes de l’IFREMER contenant la souche reproductrice au large de la Pointe-Fort au Robert. Le vol a eu lieu de nuit le weekend dernier (11 et 12 juillet 2020) d’après l'institut, qui a révélé l’information sur les réseaux sociaux.
 

Ce sont des poissons destinés à la reproduction et non à la consommation.
Ils sont munis d’une puce magnétique en verre intégrée dans la chair d'environ 5 mm de longueur sur 1 à 2 mm de diamètre comme celle que portes les animaux domestiques, ce qui peut causer des blessures en cas d’ingestion.

Jean-Claude Falguière, responsable du domaine aquacole de l'IFREMER


Jean-Claude Falguière déplore ce vol, d'autant que "ce n'est pas la première fois" précise-t-il, "ce qui pénalise également les professionnels de la filière aquacole, lesquels s'approvisionnent en larves issues de ce stock de reproducteurs". Le chercheur demande aux consommateurs de se méfier des "revendeurs à la sauvette non officiels".  
 

Le "loup des caraïbes" ou ombrine ocellée

 

L’ombrine ocellée est originaire de la côte Est des USA et du golfe du Mexique. Ce sciaenidé fait partie de la même famille que le maigre d'Europe. Un autre nom officiel, peu utilisé, est tambour rouge. Ce poisson est appelé loup des Caraïbes aux Antilles françaises, ombrine mascarine à la Réunion et "red drum" aux USA.

aquaculture.ifremer.fr


Les missions de l’IFREMER


Reconnu dans le monde entier comme l’un des tout premiers instituts en sciences et technologies marines, l’Ifremer s’inscrit dans une double perspective de développement durable et de science ouverte.

Il mène des recherches, produit des expertises et crée des innovations pour protéger et restaurer l’océan, exploiter ses ressources de manière responsable, partager les données marines et proposer de nouveaux services à toutes les parties prenantes.

Présents sur toutes les façades maritimes de l’hexagone et des outremers, ses laboratoires sont implantés sur une vingtaine de sites dans les trois grands océans : l’océan Indien, l’Atlantique et le Pacifique.
 

Les activités de l’Ifremer aux Antilles sont consacrées essentiellement aux domaines de l’halieutique, de l’aquaculture et de l’environnement littoral. L’ensemble des activités accompagne l’action publique, notamment pour le développement durable des filières socioprofessionnelles qui exploitent les ressources marines.

IFREMER Martinique