Comme partout en France, les avocats du barreau de Martinique sont en grève. Ils s'insurgent contre la réforme de la justice voulue par la Garde des Sceaux. Le texte qui vise à désengorger les tribunaux prévoit un allégement des procédures judiciaires et la mise en place d'une plateforme numérique.
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Les avocats du barreau de Martinique ont voté la poursuite de leur grève, jeudi 29 novembre, lors d'une assemblée générale. Ils dénoncent le projet de réforme de la justice porté par la garde des Sceaux, Nicole Belloubet.
La réforme prévoit notamment la mise en place d'une plateforme numérique pour régler les petits litiges, ou la réévaluation des pensions alimentaires par la caisse d'allocation familiale.
Autre exemple, une mesure va supprimer les jurés populaires en cours d'assises pour les peines allant jusqu'à 20 ans de prison en les remplaçant par des magistrats professionnels. L'objectif de la réforme est de désengorger les tribunaux qui accusent de nombreux retards dans le traitement des dossiers, tout en faisant des économies.
(Re)voir le reportage.
Mais au-delà du contenu de la réforme, c'est aussi la méthode utilisée par le gouvernement qui pose aussi problème. En effet, ce dernier souhaite faire voter les différentes mesures par ordonnance avant la fin de l'année. Alors les avocats martiniquais tentent de peser de tout leur poids dans les débats. Des réunions sont prévues avec les parlementaires martiniquais qui vont valider la réforme. L’objectif est d'imposer un certain nombre d'amendements.
Conséquence du mouvement, les audiences sont reportées, sauf exception quand la liberté d'un individu est en jeu. Dans l'attente de garanties, le mouvement se poursuit en Martinique jusqu'au jeudi 6 décembre.
Une réforme qui réduit les missions des avocats
La réforme prévoit notamment la mise en place d'une plateforme numérique pour régler les petits litiges, ou la réévaluation des pensions alimentaires par la caisse d'allocation familiale.
Autre exemple, une mesure va supprimer les jurés populaires en cours d'assises pour les peines allant jusqu'à 20 ans de prison en les remplaçant par des magistrats professionnels. L'objectif de la réforme est de désengorger les tribunaux qui accusent de nombreux retards dans le traitement des dossiers, tout en faisant des économies.
(Re)voir le reportage.
Conséquence du mouvement, les audiences sont reportées, sauf exception quand la liberté d'un individu est en jeu. Dans l'attente de garanties, le mouvement se poursuit en Martinique jusqu'au jeudi 6 décembre.
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