Les usagers les plus démunis sont les principales victimes de l'arrêt des bus du réseau Mozaïk et du TCSP. Entre débrouille et système D, les options ne sont pas nombreuses.
Les usagers du TCSP étaient bien surpris de ne voir aucun BHNS arriver dans les arrêts ce mardi matin (12 février 2019). D’autant qu’ils ont été épargnés hier. Mais la surprise a finalement laissé place à l'exaspération.
"Nous les usagers, nous sommes pris en otage. Il y a les scolaires, les personnes âgées, les personnes qui travaillent, qui ont leur rendez-vous et qui ne savent pas comment se déplacer", affirme un homme. "Ça commence à bien faire, tous les mois il y a une grève", poursuit une femme.
Certains avouent ne pas comprendre les raisons ce blocage. "Il font la grève, ça sert à quoi ? Il y avait déjà une première grève et la une deuxième. Ça ne finira jamais !", scande un usager.
Prendre un taxi collectif, de place ou encore marcher sont les seules options pour ces usagers sans moyens de locomotion.
Jean-Paul Jouanelle, délégué général de Contact Entreprises rapporte qu'hier soir (lundi 11 février 2019), après 21 heures, il a croisé une femme âgée, lourdement chargée, qui rentrait chez elle à pied à cause de l'absence de bus. Cette image l'a ému.
"Nous les usagers, nous sommes pris en otage. Il y a les scolaires, les personnes âgées, les personnes qui travaillent, qui ont leur rendez-vous et qui ne savent pas comment se déplacer", affirme un homme. "Ça commence à bien faire, tous les mois il y a une grève", poursuit une femme.
Trop de grève !
Certains avouent ne pas comprendre les raisons ce blocage. "Il font la grève, ça sert à quoi ? Il y avait déjà une première grève et la une deuxième. Ça ne finira jamais !", scande un usager.
Prendre un taxi collectif, de place ou encore marcher sont les seules options pour ces usagers sans moyens de locomotion.
Jean-Paul Jouanelle, délégué général de Contact Entreprises rapporte qu'hier soir (lundi 11 février 2019), après 21 heures, il a croisé une femme âgée, lourdement chargée, qui rentrait chez elle à pied à cause de l'absence de bus. Cette image l'a ému.
Cette situation est insupportable en particulier pour ceux qui dépendent entièrement des transports en commun. Les blocages des bus du réseau Mozaïk ne se comptent plus. Quant au TCSP c'est déjà le troisième arrêt en moins d'un an depuis son lancement le 13 août 2018."Elle avait sans doute plus de 80 ans. Elle portait un lourd cabas au bout de chacun de ses petits bras en se déplaçant précautionneusement sur le trottoir mouillé. Manifestement, elle était épuisée. Je me suis avancé jusqu’à sa hauteur pour lui demander si elle voulait que je la conduise vers sa destination. Elle m'a regardé en souriant et m'a dit : c’est gentil, Monsieur, vous êtes la première personne qui s’arrête et pourtant ils me voient tous. Mais je suis presque arrivée. Je vais vers cet immeuble qui est tout près. Comme il n’y a pas de bus, je suis forcée de le prendre à pied", raconte le citoyen Jean-Paul Jouanelle.