Près de 46,5 millions d'électeurs britanniques sont appelés aux urnes, jeudi 23 juin, afin de se prononcer sur le maintien de leur pays dans l'Union européenne. Une citoyenne britannique en Martinique s'oppose à la sortie de l'Europe.
Près de 46,5 millions d'électeurs britanniques sont appelés aux urnes, jeudi 23 juin, afin de se prononcer sur le maintien de leur pays dans l'Union européenne. Un scrutin aux multiples enjeux et au suspense indéniable : après avoir été en tête plusieurs jours, le camp du "Leave" est repassé derrière celui du "Remain" dans les sondages.
Même si elle ne vote pas, n'étant pas inscrite sur les listes électorales, son point de vue est tranché : "La Grande-Bretagne ne doit pas rester seule, elle serait trop isolée. Si nous sortons de l’Europe, nous ferons un retour en arrière de plusieurs années", poursuit-elle.
"Les partisans de la sortie veulent les avantages mais pas les inconvénients de l’appartenance à l’Europe". Risper s’interroge sur le sort des citoyens britanniques de la diaspora. "En cas de sortie quel sera l’avenir de ces citoyens ? Nous pouvons envisager le pire pour nos prestations sociales, par exemple", souligne-t-elle.
Une britannique de Martinique dans le camp du "remain"
Risper Lopez, une formatrice franco-britannique de 61 ans, mère de 3 enfants, vit en Martinique depuis plus de 20 ans grâce à un grand amour avec un martiniquais. D’origine indienne, elle a grandi dans le sud de Londres (Angleterre). Comme la plupart de ses compatriotes, Risper se passionne pour le référendum de ce jeudi 23 juin : pour ou contre la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne.Son Risper Lopez
"Les partisans de la sortie veulent les avantages mais pas les inconvénients de l’appartenance à l’Europe". Risper s’interroge sur le sort des citoyens britanniques de la diaspora. "En cas de sortie quel sera l’avenir de ces citoyens ? Nous pouvons envisager le pire pour nos prestations sociales, par exemple", souligne-t-elle.