29 morts sur nos routes en 2017, un bilan bien plus lourd par rapport à l'année dernière. Pour tenter d’inverser la tendance, les assureurs des Antilles-Guyane ont lancé une campagne de prévention pour faire passer des messages sur un ton plus humoristique que dramatique.
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Pour ce mois de décembre riche en événements festifs, le Comité des Assureurs Antilles-Guyane a lancé une campagne complètement décalée. Fini les spots et affiches basés sur la peur, depuis plusieurs années, la sécurité routière tente de jouer sur les comportements.
Le message est porté par l'humoriste Jean-Yves Rupert avec le slogan "ça tient pas la route !"."On essaye de faire des choses qui frappent un petit peu et puis de décrédibiliser les comportements dangereux et de se dire que si notamment le jour de l'an vous avez quelqu'un qui est un peu en état d'ébriété qui propose à sa copine ou à ses amis de monter dans la voiture, être courageux, s'affirmer et savoir dire non. Parce que malheureusement demain ce sont des drames humains et ça on peut l'éviter en fait du covoiturage, en dormant chez des amis" affirme Loup Freminville, président du Comité des Assureurs.
Le message est porté par l'humoriste Jean-Yves Rupert avec le slogan "ça tient pas la route !"."On essaye de faire des choses qui frappent un petit peu et puis de décrédibiliser les comportements dangereux et de se dire que si notamment le jour de l'an vous avez quelqu'un qui est un peu en état d'ébriété qui propose à sa copine ou à ses amis de monter dans la voiture, être courageux, s'affirmer et savoir dire non. Parce que malheureusement demain ce sont des drames humains et ça on peut l'éviter en fait du covoiturage, en dormant chez des amis" affirme Loup Freminville, président du Comité des Assureurs.
Une campagne d'un mois sur les bus, les réseaux sociaux et à la radio
Les chiffres 2017 de la mortalité sur les routes ne sont pas bons. Alors que la tendance est à la baisse en Guadeloupe et en Guyane, en Martinique les statistiques sont à la hausse. 29 tués pour l'instant, soit 27% de plus par rapport à l'an dernier. Le nombre de blessés, du bras cassé au traumatisme crânien croit lui aussi d'un tiers (451 personnes).
Malheureusement, les causes sont toujours les mêmes. "Il y a la vitesse très souvent combinée avec l'alcool et les stupéfiants au volant. La deuxième chose qui concerne les automobilistes est le non-port de la ceinture de sécurité. Mais on trouve surtout sur les deux-roues et pour beaucoup de jeunes le fait de ne pas porter le casque. Et la troisième chose qui est en train de se développer et là ça touche toutes les générations, c'est le fait d'utiliser son téléphone portable au volant. Téléphoner au volant lorsqu'on est dans un embouteillage, ce n'est pas très grave. Par contre, téléphoner quand on est sur la rocade ou plus grave composer un numéro de téléphone ou envoyer un SMS ça c'est plus que dangereux. C'est souvent criminel si jamais on provoque un accident" confie Loup Freminville, président du comité des assureurs.