Carburants : le confinement fait encore baisser les prix à la pompe

Ce mois-ci encore les prix de l'essence sont en baisse. La préfecture vient de publier les nouveaux tarifs à la pompe et pour les bidons rouges ou bleus. Comme depuis le début de la pandémie de coronavirus ceux-ci sont de moins en moins élevés (sauf pour le gaz). En cause, la chute de la demande.
Par rapport au mois dernier, les prix des carburants chutent de la manière suivante :
Moins 15 centimes sur le sans plombs dont le litre coûte 1,09 euro depuis minuit (soit une baisse de 26,4%).          
Moins 04 centimes sur le gasoil pour un litre qui passe à 1,10 euro (soit une baisse de 17,3%).

Seul le prix de la bouteille de gaz augmente, passant de 20,35 euros à 21,20 euros. Soit une augmentation de 85 centimes (+ 8,6%)
 

La raison d'une telle baisse du prix des carburants


Depuis le début de la pandémie, nombre de pays ont imposé le confinement à leurs populations. Beaucoup d'activités économiques sont également au point mort durant cette période.

Ainsi, les personnes ont moins circulé. Les véhicules sont donc à l'arrêt, entraînant un effondrement de la demande en carburants alors que dans le même temps les stocks sont saturés.
Cette situation a affolé la bourse. Et le prix du baril de pétrole brut a donc dégringolé.


Cette baisse des prix des carburants va-t-elle durer?


Impossible de répondre à cette question de manière ferme et définitive. Une chose est certaine, cette baisse des prix des carburants pourrait bien durer car elle dépend du rythme du déconfinement de la planète. 

Mais, les spécialistes s'accordent tout de même à dire qu'il est peu probable que l'on revienne au niveau d'avant du prix du baril.

La crise du transport aérien pourrait avoir un impact profond sur la demande en matière de pétrole, et pourrait contribuer à maintenir cette baisse des prix.

Cependant, les États-Unis et l'Asie devraient mettre un sérieux coup de collier pour redresser leurs économies. Cela risque fort de rimer avec une forte demande en pétrole. Une hausse soudaine du prix du baril reste donc tout de même à prévoir.

Hausse qui sera bien sûr répercutée sur les prix à la pompe. Reste la variable d'ajustement que constituent les taxes nationales et locales sur les prix des carburants.