Vaval 2019 est parti en fumée, entouré de sa grande famille de musiciens de danseurs et de spécialistes de vidés. La créativité et l’ingéniosité ont été valorisés. Ce succès populaire ne doit pas être un frein pour l’amélioration de l'évènement le plus populaire de l'île.
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Ce succès populaire est l’addition de plusieurs ingrédients. La météo durant les festivités, a montré sa clémence. Les groupes à pied où les chars ont répondu présents. Les élections de reines, mini-reines et reines mères ont gardé leur charme d’antan. La créativité et l’ingéniosité ont été valorisés.
Les spectateurs ont été présents sur toutes les manifestations (Parade du Nord, Parade du Sud, La Bet à fé", Parade de l’Ermitage, de Sainte-Anne, Parade du Lamentin, jours gras à Fort-de-France et dans les communes.
Nous avons assisté à une frénésie de couleurs avec des costumes magnifiquement réalisés. Certains participants avaient puisé dans le vivier de l’actualité (le royaume de Wakanda). D’autres comme "Tanbou bo kannal, Comité Bibas, Comité Carnaval Foyal, arts et traditions, ont valorisé le patrimoine. De très belles chorégraphies et prestations sonores. Mais la beauté artistique n’empêche pas de constater une certaine pauvreté dans les textes !
Certes le carnaval demeure une liesse, un défoulement. Pour autant, l’implication des uns et des autres doit être optimale. Le retour au concours de la chanson créole avec des prix de biguines, mazurkas, est nécessaire. Cela mettra en valeur la musique de notre Martinique.
Des touristes ont été attiré par la destination Martinique. Ils ont chanté, dansé et participé à la liesse en s’imprégnant de la culture martiniquaise.
À retenir également l'opération de la cellule d'animation commerciale dans Fort-de-France lors du passage des paquebots de croisière pour animer la ville. Cette immersion a été possible grâce aux actions concertées de sécurité. Le dispositif déployé a permis aux visiteurs d’être à l’instar des autres carnavals, au cœur de la fête.
Les personnages politiques ont été moins épinglés, les bwa bwa ont presque disparu. Les figures traditionnelles emblématiques comme "Marian' la pô fig", les "neg gwo siro", les "diables rouges" perdurent grâce à l’action efficace et militante des associations "Arts recherche et traditions", "Tanbou bô kannal", le "Comité Bibas".
On assiste à une mutation avec l’apparition de petits groupes habillés de la même manière. Une implication personnelle des populations. Cette mutation semble respecter les symboles. Il faudra davantage structurer le carnaval avec des idées novatrices, une vraie coordination, un calendrier proposant un programme élaboré. Cette action permettrait aux visiteurs de mieux s’organiser.
Le carnaval 2019 fut un succès populaire. Pour autant cela ne doit pas occulter la nécessité d’une véritable réflexion.
Les spectateurs ont été présents sur toutes les manifestations (Parade du Nord, Parade du Sud, La Bet à fé", Parade de l’Ermitage, de Sainte-Anne, Parade du Lamentin, jours gras à Fort-de-France et dans les communes.
Une frénésie de rythmes
Nous avons assisté à une frénésie de couleurs avec des costumes magnifiquement réalisés. Certains participants avaient puisé dans le vivier de l’actualité (le royaume de Wakanda). D’autres comme "Tanbou bo kannal, Comité Bibas, Comité Carnaval Foyal, arts et traditions, ont valorisé le patrimoine. De très belles chorégraphies et prestations sonores. Mais la beauté artistique n’empêche pas de constater une certaine pauvreté dans les textes !
Certes le carnaval demeure une liesse, un défoulement. Pour autant, l’implication des uns et des autres doit être optimale. Le retour au concours de la chanson créole avec des prix de biguines, mazurkas, est nécessaire. Cela mettra en valeur la musique de notre Martinique.
Vitrine touristique ?
Des touristes ont été attiré par la destination Martinique. Ils ont chanté, dansé et participé à la liesse en s’imprégnant de la culture martiniquaise.
À retenir également l'opération de la cellule d'animation commerciale dans Fort-de-France lors du passage des paquebots de croisière pour animer la ville. Cette immersion a été possible grâce aux actions concertées de sécurité. Le dispositif déployé a permis aux visiteurs d’être à l’instar des autres carnavals, au cœur de la fête.
Une mutation semble s'opérer
Les personnages politiques ont été moins épinglés, les bwa bwa ont presque disparu. Les figures traditionnelles emblématiques comme "Marian' la pô fig", les "neg gwo siro", les "diables rouges" perdurent grâce à l’action efficace et militante des associations "Arts recherche et traditions", "Tanbou bô kannal", le "Comité Bibas".
On assiste à une mutation avec l’apparition de petits groupes habillés de la même manière. Une implication personnelle des populations. Cette mutation semble respecter les symboles. Il faudra davantage structurer le carnaval avec des idées novatrices, une vraie coordination, un calendrier proposant un programme élaboré. Cette action permettrait aux visiteurs de mieux s’organiser.
Le carnaval 2019 fut un succès populaire. Pour autant cela ne doit pas occulter la nécessité d’une véritable réflexion.