Une centaine de personnes réunie à la Savane à Fort-de-France autour des activistes dans une ambiance pacifique

Rassemblement des activistes à la Savane à Fort-de-France ce dimanche 2 août 2020.
Le rendez-vous initial était programmé au parc Aimé Césaire à Fort-de-France mais face à la levée de protestations provoquée par leur projet, les activistes ont transformé leur rendez-vous en prise de paroles et distribution de repas aux SDF sur la Savane ce matin (dimanche 2 août 2020).
L'ambiance était pacifique ce matin (dimanche 2 août 2020) à la Savane à Fort-de-France. 

Initialement prévu au parc Aimé Césaire, le rassemblement des activistes a changé d'itinéraire face à la levée de boucliers provoquée par leur projet de destruction de la porte du tricentenaire de la colonisation puis de la rénovation de la fresque de Khokho René-Corail. 
Le préfet de Martinique avait par ailleurs interdit toute manifestation ce jour aux abords du parc Aimé Césaire. 

Ils s'en expliquent ainsi sur les réseaux sociaux. 
 

Suite à l'appel citoyen lancé pour la destruction des statues de Joséphine et Desnambuc, nous nous sommes rendus devant la porte du tricentenaire de la colonisation afin de mettre en lumière son histoire et son rôle tragique, malheureusement méconnus. Initialement, nous avions, devant cette porte, lancé un appel à sa destruction, et nous l'assumons. Dès le lendemain, Lundi 27/07 nous avons amendé l'action, en appelant plutôt au nettoyage et à la rénovation de la fresque de Khokho, et à la distribution de repas aux personnes précaires vivant aux alentours de la porte célébrant les 300 ans de colonisation, le tout en compagnie de Béatrix Renée-Corail, héritière du savoir-faire légendaire de Khokho.

Le collectif des Martiniquais.e.s éveillé.e.s


Musique et prises de paroles se sont donc succédées pendant plusieurs heures dans le calme et la sérénité alors que le Palais de justice, la mairie de Fort-de-France et la préfecture étaient protégés par les forces de l'ordre. 

(Re)voir le reportage de Sangha Fagour et de Marc-François Calmo. 
©Martinique la 1 ère