Ces femmes de la Caraïbe qui brillent aux JO de Tokyo

Yulimar Rojas du Vénézuela établit un nouveau record du triple saut et devient la première athlète de son pays a remporter une médaille d'or.
Les athlètes féminines de la Caraïbe réalisent des performances extraordinaires aux Jeux Olympiques de Tokyo. Après seulement une semaine de compétition, les caribéennes ont fait tomber des records, en attendant peut-être d'autres.

La vénézuélienne Yulimar Rojas a prolongé de 17 centimètres le record du monde du triple saut, établi en 1995, l’année de la naissance de Rojas. Le nouveau record est de 15,67m.

Née dans un bidonville de Caracas, Yulimar Rojas a dû quitter le Venezuela pour poursuivre sa carrière en Espagne.

Depuis 2015, l’athlète qui mesure 1,92m, est entraînée par Ivan Pedroso, ancien champion du saut en longueur, originaire de Cuba. 

En 2016, aux JO de Rio de Janeiro, elle remporte la médaille d’argent dans sa discipline pour devenir la première vénézuélienne à gagner une médaille olympique.

Nicolas Maduro, le président du Venezuela lui a discerné l’Ordre José Félix Ribas. Après son exploit à Tokyo où elle devient la première vénézuélienne à remporter une médaille d’or, le président du Venezuela a pris son téléphone pour la féliciter.

Porto Rico à l’honneur

 

La portoricaine, Jasmine Camacho-Quinn, spécialiste du 100m haies a battu l’américaine, Kendra Harrison, recordwoman de la discipline.

Jasmine Camacho-Quinn, championne du 100m haies de Porto Rico.

Camacho-Quinn remporte la première médaille d’or d’athlétisme de son île, un territoire des États Unis. Son chrono de 12,37", établi lors des demi-finales est un nouveau record olympique. Jasmine Camacho-Quinn vit et s’entraîne aux États-Unis. (Re)voir sa performance.

La jamaïcaine Megan Tapper, a remporté le bronze du 100m haies. Elle est la première jamaïcaine à obtenir une médaille dans cette discipline.

 

Les jamaïcaines dominent la piste

 

De gauche à droite: Shelly-Ann Fraser-Pryce, Elaine Thompson-Herah, Shericka Jackson, ont dominé le 100m sprint.

Il n’y avait que les jamaïcaines sur le podium du 100m sprint. Elaine Thompson-Herah a défendu sa médaille d’or remportée en 2016 à Rio de Janeiro. À Tokyo, avec un chrono de 10,61" elle a battu le record du monde établi en 1988.

Shelly-Ann Fraser-Pryce, âgée de 34 ans, est la femme la plus titrée du 100m. Favorite sur cette distance, elle s'est contenté de la médaille d’argent. Shericka Jackson, a remporté le bronze.  

Fraser-Pryce et Thompson-Herah prendront la ligne de départ de la finale du 200m.

En série, Thompson-Herah a couru à une vitesse de 35km/h pour afficher un chrono de 21,66". Le record du monde actuel de 21,34" pourrait être menacé.

Les Bahamas talonnent la Jamaïque

 

La bahamienne, Shaunae Miller-Uibo sera sur la ligne de départ de la finale du 200m.

Juste après la course, Miller-Uibo va entamer la défense de son titre du 400m qu’elle a remporté à Rio de Janeiro en 2016.

Au centre: Shaunae Miller-Uibo des Bahamas se qualifie pour le 200m aux J.O. de Tokyo.

Les séries du 400m commencent juste après la finale du 200m.

Sur la ligne de départ du 400m, Miller-Uibo va rencontrer d’autres athlètes de la Caraïbe de Cuba, Barbade, Guyana, la Grenade, la Jamaïque, la République Dominicaine et les Îles Caïmans.