Grâce à un avion de la douane qui effectue des missions humanitaires, nous avons pu nous rendre dans la partie française de Saint-Martin, où certains habitants tentent de se relever du cataclysme provoqué par l'ouragan Irma.
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Dans la partie française de Saint-Martin, tous les jours les gens quittent l’île. "On a plus de boulot, plus de maison", explique avec fatalisme une femme qui s’apprête à partir. Ceux qui restent sont les plus nombreux mais tellement choqués. "J'habitais New York, j’ai construit ma maison, il y a 40 ans, progressivement, patiemment lors des vacances(...)C’est quarante ans de vie disparus en deux heures (…)Impossible(..)C’est une bombe nucléaire", se lamente cet homme qui a perdu sa maison.
À Grand-Case, un village face à la mer, passé l’effet de sidération, la population n’a pas attendu l’aide pour se prendre en main. "On veut être là pour se serrer les coudes, tous ensemble (…) On habite tous sur cette île", se motive une habitante.
Reportage de Stéphane Petit-Frère, le 11 septembre 2017, dans la partie française de Saint-Martin avec une équipe de la douane française.
À Grand-Case, un village face à la mer, passé l’effet de sidération, la population n’a pas attendu l’aide pour se prendre en main. "On veut être là pour se serrer les coudes, tous ensemble (…) On habite tous sur cette île", se motive une habitante.
Reportage de Stéphane Petit-Frère, le 11 septembre 2017, dans la partie française de Saint-Martin avec une équipe de la douane française.
Reportage dans la partie française de Saint-Martin où certains habitants tentent de se relever après le désastre provoqué par l'ouragan Irma.
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