Emmanuel Macron a justifié jeudi 24 avril 2019 la fermeture annoncée de France Ô en jugeant "pas indispensable" la chaîne nationale dédiée aux Outre-mer, chacun des territoires ultramarins disposant de sa chaîne de télévision.
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Selon le président de la République, l'existence de France Ô revient à "justifier que nos Outre-mer, au fond, n'ont pas droit de cité au coeur de France Télévisions". La suppression de la chaîne en 2020 avait été décidée par le gouvernement en juillet 2018.
"Il y a des chaînes pour chaque territoire d'Outre-mer, elles seront maintenues et elles sont indispensables", a ajouté Emmanuel Macron, faisant référence au réseau Outre-mer 1ère, implanté dans neuf territoires ultramarins et émettant dans chacun d'entre eux.
Le 12 avril, France Télévisions annonçait le lancement prochain d'un "pacte" pour la visibilité des Outre-mer, à travers lequel le groupe entend s'engager "sur des objectifs précis définis conjointement avec le gouvernement et les moyens pour les atteindre".
Emmanuel Macron a dit jeudi, au cours de sa conférence de presse, qu'il serait "extrêmement vigilant" concernant ces objectifs.
L'annonce de ce pacte suivait de quelques jours un rapport sénatorial, publié le 9 avril, "sur la représentativité et la visibilité des Outre-mer dans l'audiovisuel public", qui préconisait le maintien de France Ô, qualifiant la visibilité des Outre-mer d'"au mieux marginale, au pire inexistante" sur les chaînes du groupe France Télévisions.
"Il y a des chaînes pour chaque territoire d'Outre-mer, elles seront maintenues et elles sont indispensables", a ajouté Emmanuel Macron, faisant référence au réseau Outre-mer 1ère, implanté dans neuf territoires ultramarins et émettant dans chacun d'entre eux.
Le 12 avril, France Télévisions annonçait le lancement prochain d'un "pacte" pour la visibilité des Outre-mer, à travers lequel le groupe entend s'engager "sur des objectifs précis définis conjointement avec le gouvernement et les moyens pour les atteindre".
Emmanuel Macron a dit jeudi, au cours de sa conférence de presse, qu'il serait "extrêmement vigilant" concernant ces objectifs.
L'annonce de ce pacte suivait de quelques jours un rapport sénatorial, publié le 9 avril, "sur la représentativité et la visibilité des Outre-mer dans l'audiovisuel public", qui préconisait le maintien de France Ô, qualifiant la visibilité des Outre-mer d'"au mieux marginale, au pire inexistante" sur les chaînes du groupe France Télévisions.