Le monde agricole est en train de renouveler ses instances. La nouvelle gouvernance de la Chambre d’Agriculture sera connue à la fin de la période électorale, ce 31 janvier 2019. L’occasion de s’interroger sur l’avenir de ce secteur économique majeur.
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Quelle agriculture connaîtront nos descendants ? Le débat fait fureur dans la profession, alors que se déroule le renouvellement de la Chambre d’Agriculture.
Première évidence : la population aime nos agriculteurs. Elle soutient leurs efforts méritoires en achetant les produits de notre terroir. Elle commence aussi à revoir ses mauvaises habitudes alimentaires.
Seconde évidence : L’agriculture du 21e siècle affronte de nouveaux défis. Pendant longtemps, le secteur a été divisé en deux types d’activité.
D’un côté, l’exportation de produits tropicaux destinés aux marchés européens. Tabac, indigo, cacao, épices et canne à sucre ont contribué à la fortune d’armateurs et de planteurs. Des produits remplacés depuis un demi-siècle par la banane. De l’autre, une agriculture vivrière et de résistance, afin que les esclaves puissent se nourrir. Ces jardins créoles se sont perpétués.
Il convient désormais de répondre aux besoins de consommateurs exigeants. Nous tenons à disposer de produits sains. Consommateurs urbains aussi, la moitié de la population vivant dans la région de Fort-de-France. Les racines avec le monde rural ne sont plus aussi fortes que par le passé.
L’autre défi, c’est l’accès au foncier. La topographie vallonnée de notre île gêne l’expansion des surfaces cultivables. Au contraire, elles diminuent, face à l’urbanisation. Ce qui provoque la cherté des terres vouées à la culture. Des terres souillées ici et là par les traces du chlordécone. Ce qui rend méfiants les consommateurs, qu’il faut sans cesse rassurer.
Sauvegarder l’agriculture martiniquaise suppose de parvenir à l’autosuffisance alimentaire tout en tenant compte de la rareté de la ressource. Une équation à laquelle s’affrontent nos agriculteurs. S’ils ne sont pas d’accord entre eux tout le temps, ils se définissent volontiers comme des paysans. En clair, des producteurs investis d’une noble mission, nourrir leur population.
Une mission, que dis-je, un sacerdoce !
Première évidence : la population aime nos agriculteurs. Elle soutient leurs efforts méritoires en achetant les produits de notre terroir. Elle commence aussi à revoir ses mauvaises habitudes alimentaires.
Seconde évidence : L’agriculture du 21e siècle affronte de nouveaux défis. Pendant longtemps, le secteur a été divisé en deux types d’activité.
D’un côté, l’exportation de produits tropicaux destinés aux marchés européens. Tabac, indigo, cacao, épices et canne à sucre ont contribué à la fortune d’armateurs et de planteurs. Des produits remplacés depuis un demi-siècle par la banane. De l’autre, une agriculture vivrière et de résistance, afin que les esclaves puissent se nourrir. Ces jardins créoles se sont perpétués.
Des défis permanents à relever
Il convient désormais de répondre aux besoins de consommateurs exigeants. Nous tenons à disposer de produits sains. Consommateurs urbains aussi, la moitié de la population vivant dans la région de Fort-de-France. Les racines avec le monde rural ne sont plus aussi fortes que par le passé.
L’autre défi, c’est l’accès au foncier. La topographie vallonnée de notre île gêne l’expansion des surfaces cultivables. Au contraire, elles diminuent, face à l’urbanisation. Ce qui provoque la cherté des terres vouées à la culture. Des terres souillées ici et là par les traces du chlordécone. Ce qui rend méfiants les consommateurs, qu’il faut sans cesse rassurer.
Sauvegarder l’agriculture martiniquaise suppose de parvenir à l’autosuffisance alimentaire tout en tenant compte de la rareté de la ressource. Une équation à laquelle s’affrontent nos agriculteurs. S’ils ne sont pas d’accord entre eux tout le temps, ils se définissent volontiers comme des paysans. En clair, des producteurs investis d’une noble mission, nourrir leur population.
Une mission, que dis-je, un sacerdoce !