Toujours davantage de chômeurs en Martinique, c'est l'une des conclusions d’un rapport confidentiel de Pôle Emploi que Martinique la 1ère s’est procuré. Dans ce document, figure une description détaillée du marché du travail local en 2017. Les bonnes nouvelles sont rares !
Un chiffre à retenir: 58.554. C’est le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi en novembre 2017. Un Chiffre en augmentation de 1,4% par rapport à novembre 2016.
Tous les publics sont touchés : femmes, jeunes, et surtout seniors (+ 8% en un an) ! Mais ce ne sont pas les populations les plus à plaindre ! Principales victimes de cette hausse du chômage, en Martinique : les Bac + 2, + 11%, suivis des personnes en situation de handicap, + 10%. Et s’il y a plus de demandeurs d’emploi, c’est parce qu’il y a moins d’offres, plus d’1/10e en moins en un an.
Autre enseignement : la précarisation du marché du travail. Le nombre d’offres dites occasionnelles double quand les offres durables chutent de plus de 15% dans le même intervalle.
Le taux de satisfaction est lui aussi globalement en baisse. La faute à une offre de moins en moins en adéquation avec la qualification des demandeurs. Pôle Emploi propose ainsi majoritairement des contrats dans l’animation pour enfants et la restauration, quand les martiniquais recherchent plutôt un emploi dans les services domestiques et l’assistance aux adultes…
12, 5% de chômeurs de plus en un an pour Bellefontaine, devant le Prêcheur, 11%, et le Carbet, près de 10%. Inversement, la palme de la plus belle progression revient à Grand-Rivière, avec 86 demandeurs de moins sur ses registres, soit une baisse de plus de 7%. C’est mieux que les Anses d’Arlet, - 4% et Sainte-Anne, - 3,4%.
Progression à nuancer…
Ces baisses peuvent aussi bien être liées à la radiation de chômeurs en fin de droit qu’au profil démographique de la commune : y a-t-il plus d’inactifs que d’actifs dans la ville, par exemple ? Ça aussi, ça peut jouer. C'est inquiétant quand on sait que deux tiers des communes ont vu leur nombre de demandeurs d’emploi augmenter.
Même pour ces villes, leur composition démographique et l’éviction de certains habitants des listings de Pôle Emploi ne compensent pas les nouvelles inscriptions à l’agence pour l’emploi.
Le nord-caraïbe possède le taux de chômeurs le moins élevé de l’île, avec 13,1%, devant le centre, le sud et le nord-atlantique. Côté villes, les meilleurs élèves sont Fonds-Saint-Denis et le Morne-Vert, avec environ 10% de chômeurs. C’est 7 à 8 points de plus que le Gros-Morne, Sainte-Marie et Sainte-Anne, "derniers de la classe".
Tous les publics sont touchés : femmes, jeunes, et surtout seniors (+ 8% en un an) ! Mais ce ne sont pas les populations les plus à plaindre ! Principales victimes de cette hausse du chômage, en Martinique : les Bac + 2, + 11%, suivis des personnes en situation de handicap, + 10%. Et s’il y a plus de demandeurs d’emploi, c’est parce qu’il y a moins d’offres, plus d’1/10e en moins en un an.
Autre enseignement : la précarisation du marché du travail. Le nombre d’offres dites occasionnelles double quand les offres durables chutent de plus de 15% dans le même intervalle.
Le taux de satisfaction est lui aussi globalement en baisse. La faute à une offre de moins en moins en adéquation avec la qualification des demandeurs. Pôle Emploi propose ainsi majoritairement des contrats dans l’animation pour enfants et la restauration, quand les martiniquais recherchent plutôt un emploi dans les services domestiques et l’assistance aux adultes…
Le nord-caraïbe est la région la plus concernée par la hausse du chômage
12, 5% de chômeurs de plus en un an pour Bellefontaine, devant le Prêcheur, 11%, et le Carbet, près de 10%. Inversement, la palme de la plus belle progression revient à Grand-Rivière, avec 86 demandeurs de moins sur ses registres, soit une baisse de plus de 7%. C’est mieux que les Anses d’Arlet, - 4% et Sainte-Anne, - 3,4%.
Progression à nuancer…
Ces baisses peuvent aussi bien être liées à la radiation de chômeurs en fin de droit qu’au profil démographique de la commune : y a-t-il plus d’inactifs que d’actifs dans la ville, par exemple ? Ça aussi, ça peut jouer. C'est inquiétant quand on sait que deux tiers des communes ont vu leur nombre de demandeurs d’emploi augmenter.
Même pour ces villes, leur composition démographique et l’éviction de certains habitants des listings de Pôle Emploi ne compensent pas les nouvelles inscriptions à l’agence pour l’emploi.
Le nord-caraïbe possède le taux de chômeurs le moins élevé de l’île, avec 13,1%, devant le centre, le sud et le nord-atlantique. Côté villes, les meilleurs élèves sont Fonds-Saint-Denis et le Morne-Vert, avec environ 10% de chômeurs. C’est 7 à 8 points de plus que le Gros-Morne, Sainte-Marie et Sainte-Anne, "derniers de la classe".