L’association "Sauvez la santé en Martinique" issue du "Collectif CHUM Douvan Douvan" a tenu vendredi soir (11 mai) à la mairie de Fort-de-France une réunion d’information sur la situation catastrophique des hôpitaux et du système de santé sur le territoire.
•
La salle de délibération de la mairie de Fort-de-France était trop petite pour accueillir la population qui avait fait le déplacement pour écouter l’association "Sauvez la santé en Martinique" vendredi soir (11 mai).
Autour de la table, médecins et syndicats expliquent tour à tour la situation de l’hôpital et les conditions de prise en charge des patients.
Avec 700 millions d’euros de déficit cumulé, 140 millions de déficits annuels ainsi que le manque de matériel, les finances sont catastrophiques.
"Les fournisseurs ne nous mettent plus à disposition le matériel nécessaire, il pourra arriver que le jour où vous allez vous faire opérer, on n’ait pas le matériel suffisant", avoue Jean-Luc Fanon, président de l'association "Sauvez la santé en Martinique".
Des vérités qui inquiètent forcément la population. "J'ai peur, j'ai très peur. Il n'y a pas de moyen, ils n'ont rien. C'est effrayant !", affirme une femme présente dans l'assistance. "C'est forcément choquant puisque ce sont des vies humaines qui sont en jeu", ajoute un jeune homme.
Le président du conseil de surveillance du CHUM, qui soutient l'action de l'association, était également présent lors de cette réunion. Et selon Yvon Pacquit, il faut que les Martiniquais aient un accès aux soins équivalent aux Français de France hexagonale.
Le 16 mai prochain, le "Collectif CHUM Douvan Douvan" et l’association "Sauvez la santé en Martinique" ont rendez-vous au ministère de la Santé. Ils espèrent obtenir 50 millions d’euros pour que l’hôpital ait de la trésorerie afin d’investir et de payer les fournisseurs. "Les membres de l'IGAS (Inspection générale des affaires sociales), qui sont les représentants du gouvernement nous disent que sans ces 50 millions nous ne pourrons pas relancer la machine hospitalière", affirme Jean-Luc Fanon. "Si on ne nous entend pas le 16 mai, il faudra utiliser un autre moyen avec la mobilisation effective de la population et être dans la rue", ajoute Ghislaine Joachim Arnaud, secrétaire générale de la CGTM.
D’autres conférences d’information de ce type auront lieu dans différentes communes. L’association "Sauvons la santé" a également lancé une campagne d’adhésion auprès de la population pour soutenir ses actions.
Autour de la table, médecins et syndicats expliquent tour à tour la situation de l’hôpital et les conditions de prise en charge des patients.
Avec 700 millions d’euros de déficit cumulé, 140 millions de déficits annuels ainsi que le manque de matériel, les finances sont catastrophiques.
"Les fournisseurs ne nous mettent plus à disposition le matériel nécessaire, il pourra arriver que le jour où vous allez vous faire opérer, on n’ait pas le matériel suffisant", avoue Jean-Luc Fanon, président de l'association "Sauvez la santé en Martinique".
"Sans langue de bois, sans tabous"
Des vérités qui inquiètent forcément la population. "J'ai peur, j'ai très peur. Il n'y a pas de moyen, ils n'ont rien. C'est effrayant !", affirme une femme présente dans l'assistance. "C'est forcément choquant puisque ce sont des vies humaines qui sont en jeu", ajoute un jeune homme.
Le président du conseil de surveillance du CHUM, qui soutient l'action de l'association, était également présent lors de cette réunion. Et selon Yvon Pacquit, il faut que les Martiniquais aient un accès aux soins équivalent aux Français de France hexagonale.
Le 16 mai prochain, le "Collectif CHUM Douvan Douvan" et l’association "Sauvez la santé en Martinique" ont rendez-vous au ministère de la Santé. Ils espèrent obtenir 50 millions d’euros pour que l’hôpital ait de la trésorerie afin d’investir et de payer les fournisseurs. "Les membres de l'IGAS (Inspection générale des affaires sociales), qui sont les représentants du gouvernement nous disent que sans ces 50 millions nous ne pourrons pas relancer la machine hospitalière", affirme Jean-Luc Fanon. "Si on ne nous entend pas le 16 mai, il faudra utiliser un autre moyen avec la mobilisation effective de la population et être dans la rue", ajoute Ghislaine Joachim Arnaud, secrétaire générale de la CGTM.
D’autres conférences d’information de ce type auront lieu dans différentes communes. L’association "Sauvons la santé" a également lancé une campagne d’adhésion auprès de la population pour soutenir ses actions.