Le clip vidéo du rappeur Ninho intitulé "Chino" est sur les réseaux sociaux depuis la semaine dernière. Pour le tournage, la production n’avait pas hésité à fermer l’autoroute de Martinique pour tourner quelques scènes sans autorisation. L'enquête de police sur les figurants se poursuit.
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La diffusion du clip du rappeur Ninho représente un excellent outil de travail tant elle regorge d’informations pour les enquêteurs. Si la vidéo frôle déjà les 2 millions de vues sur Youtube, sa popularité attire l’attention des forces de l’ordre sur bien des infractions et autres délits figurant dans ce clip. D’ailleurs, les enquêteurs ont entamé un travail d’identification des individus présents sur les images produites par Chris Macari. Certains apparaissent à visage découvert, sans casques sur de nombreuses scènes de moto cabrées, enfreignant donc le code de la route.
Peu de temps après la sortie du clip, les forces de l’ordre avaient déjà pu procéder à interpellation d’un figurant et prendre sa déposition. Toujours grâce aux images, l’un des véhicule qui avait servi notamment à bloquer l’autoroute entre le Lamentin et Fort-de-France a été mis sous scellé par les enquêteurs en charge de l’affaire.
L’exhibition d’armes à feu et de produits stupéfiants sont monnaie courante dans ce clip, comme dans beaucoup d’autres productions de ce genre. Ces scènes sont de plus en plus "habituelles" dans la réalisation de clips de rap mais les images continuent d’interpeller, voire de choquer une certaine partie du public. Un sentiment d’impunité se dégage de ces clips qui dépeignent une certaine réalité du "monde de la rue" en Martinique, mais aussi au-delà de ses rivages.
Une première interpellation grâce aux images
Peu de temps après la sortie du clip, les forces de l’ordre avaient déjà pu procéder à interpellation d’un figurant et prendre sa déposition. Toujours grâce aux images, l’un des véhicule qui avait servi notamment à bloquer l’autoroute entre le Lamentin et Fort-de-France a été mis sous scellé par les enquêteurs en charge de l’affaire.
L’exhibition d’armes à feu et de produits stupéfiants sont monnaie courante dans ce clip, comme dans beaucoup d’autres productions de ce genre. Ces scènes sont de plus en plus "habituelles" dans la réalisation de clips de rap mais les images continuent d’interpeller, voire de choquer une certaine partie du public. Un sentiment d’impunité se dégage de ces clips qui dépeignent une certaine réalité du "monde de la rue" en Martinique, mais aussi au-delà de ses rivages.