L’apparition de Francis Cabrel est un happening. L’artiste troubadour, guitare en bandoulière, conduit d’une main de maître le public présent, séduit par la voix intacte du bonhomme.
Ni artifices, ni dentelles, mais des musiciens : claviers accordéon, contre basse, basse, batteur, guitare se marient pour mettre en avant une puissance poétique. Ne vous imaginez qu'ils sont une dizaine, ils sont multi-instrumentistes.
Francis Cabrel déroule, enchaîne, dialogue avec l’assistance, propose des titres nouveaux, mais aussi des caciques, des classiques, des chansons pleines d’amour, qui émeuvent, transportent et rappellent des souvenirs "l’encre de tes yeux", "la corrida", "sarbacane", "la cabane du pêcheur", " Plus qu’ailleurs la dame de Haute Savoie".
La chorale humaine dans l'antre de l'Atrium, reprend en chœur les titres du chanteur lui rendant bien le bonheur qu’il transmet. Sur le plateau, les musiciens assurent dosent et donnent à la sauce une saveur aux accents sonores. La poésie circule.
Même la morale parle pour eux , J’aimerais quand même te dire, Tout ce que j’ai pu écrire Je l’ai puisé à l’encre de tes yeux.
Francis CABREL
Le public est euphorique sous le charme, il revient avec ce tube qui l’a fait connaître et reconnaître "Petite Marie", inspirée par sa compagne.
L’accent du Sud-Ouest, sous le soleil des Tropiques à Tropiques Atrium a réussi, mine au chantre de l’amour. Ce moment exceptionnel de trois dates, fort en musique et en poésie a permis un bel échange culturel commencé avec Cabrel en attendant prochainement Patrick Bruel.
Après, les passionnés ont suivi le chanteur dans un restaurant du centre-ville de Fort-de-France où il a fait quelques photos, puis a dîné tranquillement.