Bien avant les jours gras, le carnaval a déjà commencé dans certaines communes avec des parades dominicales. L'occasion de s'intéresser au budget consacré à la sécurité autour de ce grand rendez-vous festif. La sécurité, qui reste le souci majeur des organisateurs et des municipalités.
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Sécurité maximale au sein des vidés et dans le public, c’est l’objectif des carnavaliers et des municipalités qui accueillent les parades. En sus des forces de l’ordre dont c’est la mission, il faut donc mobiliser des agents privés, des locations de matériels, ainsi que des associations de médiation.
Et bien sûr, c’est à Fort-de-France que la charge est plus lourde. Comptez en moyenne 280 000 euros pour l’encadrement des jours gras et des rassemblements en amont.
Dans les communes où les défilés sont moins denses, ce poste de dépenses reste néanmoins un casse-tête financier, d’où le recours souvent à des sponsors, et parfois au bénévolat.
Exemple au Diamant. La commune du sud met sur la table environ 12 000 euros pour la 3e édition du "Carnival Kréyol show" programmée le vendredi 15 février à partir de 19h, avec une quinzaine de groupes.
Une prise en charge qui arrange les associations pilotes qui n’ont pas les moyens de faire face à une telle dépense. Guylaine Fortuné, la vice-présidente de l’association "ou za konnèt", se réjouit que la ville mette la main à la poche. Ainsi, selon elle, les ASVP (Agent de surveillance de la voie publique) de la police municipale seront mobilisés, des gendarmes et un service de sécurité privé afin d'assurer la sécurité.
Par ailleurs, il y a des consignes strictes qui sont aussi donnés au sein des formations participantes, afin de prévenir tout débordement.
Celui de la parade du sud qui se déroulera le lundi gras aux Anses-d’Arlet cette année, dont le coût de la sécurité est d’ores et déjà estimé à 25 000 euros par le comité organisateur.
Mais on le sait, la sécurisation totale d’une manifestation de masse telle que le carnaval dépend d’abord du civisme des uns et des autres, c'est-à-dire, l’affaire de tous !
Entre 12 000 et 280 000 euros en fonction du nombre de carnavaliers
Et bien sûr, c’est à Fort-de-France que la charge est plus lourde. Comptez en moyenne 280 000 euros pour l’encadrement des jours gras et des rassemblements en amont.
Dans les communes où les défilés sont moins denses, ce poste de dépenses reste néanmoins un casse-tête financier, d’où le recours souvent à des sponsors, et parfois au bénévolat.
Exemple au Diamant. La commune du sud met sur la table environ 12 000 euros pour la 3e édition du "Carnival Kréyol show" programmée le vendredi 15 février à partir de 19h, avec une quinzaine de groupes.
Une prise en charge qui arrange les associations pilotes qui n’ont pas les moyens de faire face à une telle dépense. Guylaine Fortuné, la vice-présidente de l’association "ou za konnèt", se réjouit que la ville mette la main à la poche. Ainsi, selon elle, les ASVP (Agent de surveillance de la voie publique) de la police municipale seront mobilisés, des gendarmes et un service de sécurité privé afin d'assurer la sécurité.
Par ailleurs, il y a des consignes strictes qui sont aussi donnés au sein des formations participantes, afin de prévenir tout débordement.
"Nous avons une réunion en amont de la parade où l'on va surtout parler de la sécurité, du déroulement de la manifestation. Donc le bureau qui compose les autres associations carnavalesques s'imprègne des conditions de sécurité, notamment les glacières avec des bouteilles en verre ne sont pas autorisées. Et puis aussi éviter de venir avec des armes. C'est vraiment ce que les groupes veulent véhiculer au sein du carnaval. Surtout démontrer aux touristes que le carnaval se passe très très bien en Martinique. Et donner aux gens envie de revenir pour pouvoir vivre un carnaval en toute sécurité", affirme-t-elle.
Autre vidé, autre budget
Celui de la parade du sud qui se déroulera le lundi gras aux Anses-d’Arlet cette année, dont le coût de la sécurité est d’ores et déjà estimé à 25 000 euros par le comité organisateur.
Mais on le sait, la sécurisation totale d’une manifestation de masse telle que le carnaval dépend d’abord du civisme des uns et des autres, c'est-à-dire, l’affaire de tous !