La confiance est le maître-mot de l’allocution du président de la République de mardi 24 novembre 2020 consacrée à la sortie progressive du confinement. Il demande notamment à chacun de se comporter en citoyen responsable. Ce que nous avons largement démontré en Martinique.
Le préfet osera-t-il desserrer l’étau du semi-confinement pour tous ceux qui en pâtissent ? Ira-t-il jusqu’à satisfaire les revendications de la coalition formée par les acteurs économiques et plusieurs élus ? Daignera-t-il adapter à notre territoire les consignes énoncées par le chef de l’Etat visant à trouver le juste compromis entre la sécurité sanitaire et la santé économique ?
Nul doute que la réponse à ces trois questions sera positive. Le représentant de l’Etat ne peut pas aller à l’encontre des directives du président de la République. Ainsi, la plupart des commerces fermés sans concertation au nom de leur caractère soi-disant non essentiel ont été autorisés à rouvrir par anticipation dès mercredi 25 novembre 2020. C’est un exemple parmi d’autres du nécessaire déverrouillage du carcan du drôle de confinement que nous vivons.
Le préfet ne pourra plus opposer une fin de non-recevoir aux demandes de nos petits entrepreneurs qui s’égosillent à lui expliquer qu’ils veulent travailler, et non quémander une aumône. Les aides financières sont largement inférieures aux pertes d’exploitation. Ce qui motive nos producteurs de biens et de services, c’est de produire, et non de remplir des dossiers de demandes de subvention.
Ils ont montré qu’ils avaient respecté les mesures barrière. Ils disent qu’ils sont disposés à les renforcer. Pourquoi ne pas leur faire confiance ? Surtout qu’aucun foyer d’infection n’a été détecté dans leurs établissements. Le temps du bilan viendra, qui révèlera que la fermeture prolongée de nos petites entreprises aura poussé nombre d’entre elles à la faillite.
Et qu’en sera-t-il des restaurants ? Pourquoi resteraient-ils fermés encore deux mois, comme dans toute la France ? Ils ont été des foyers d’infection ? Non ! Leurs patrons sont prêts à en faire davantage pour protéger leurs salariés, leur clientèle et défendre leur réputation. Pourquoi ne pas leur faire confiance ?
Et qu’en sera-t-il des collèges, des lycées et de l’université ? Les parents sont totalement investis dans la protection de leurs enfants et les enseignants dans celle de leurs élèves et étudiants. Pourquoi ne pas leur faire confiance ?
À force de se l’entendre dire, le préfet a sûrement compris que nous avons survécu à des catastrophes majeures et que nous savons nous comporter quand le drame frappe à notre porte. Les Martiniquais ne sont pas des assistés. Pourquoi ne pas nous faire confiance ?
Nul doute que la réponse à ces trois questions sera positive. Le représentant de l’Etat ne peut pas aller à l’encontre des directives du président de la République. Ainsi, la plupart des commerces fermés sans concertation au nom de leur caractère soi-disant non essentiel ont été autorisés à rouvrir par anticipation dès mercredi 25 novembre 2020. C’est un exemple parmi d’autres du nécessaire déverrouillage du carcan du drôle de confinement que nous vivons.
Le préfet ne pourra plus opposer une fin de non-recevoir aux demandes de nos petits entrepreneurs qui s’égosillent à lui expliquer qu’ils veulent travailler, et non quémander une aumône. Les aides financières sont largement inférieures aux pertes d’exploitation. Ce qui motive nos producteurs de biens et de services, c’est de produire, et non de remplir des dossiers de demandes de subvention.
Nous avons largement respecté le confinement
Ils ont montré qu’ils avaient respecté les mesures barrière. Ils disent qu’ils sont disposés à les renforcer. Pourquoi ne pas leur faire confiance ? Surtout qu’aucun foyer d’infection n’a été détecté dans leurs établissements. Le temps du bilan viendra, qui révèlera que la fermeture prolongée de nos petites entreprises aura poussé nombre d’entre elles à la faillite.
Et qu’en sera-t-il des restaurants ? Pourquoi resteraient-ils fermés encore deux mois, comme dans toute la France ? Ils ont été des foyers d’infection ? Non ! Leurs patrons sont prêts à en faire davantage pour protéger leurs salariés, leur clientèle et défendre leur réputation. Pourquoi ne pas leur faire confiance ?
Et qu’en sera-t-il des collèges, des lycées et de l’université ? Les parents sont totalement investis dans la protection de leurs enfants et les enseignants dans celle de leurs élèves et étudiants. Pourquoi ne pas leur faire confiance ?
À force de se l’entendre dire, le préfet a sûrement compris que nous avons survécu à des catastrophes majeures et que nous savons nous comporter quand le drame frappe à notre porte. Les Martiniquais ne sont pas des assistés. Pourquoi ne pas nous faire confiance ?