Coronavirus : les bons gestes se pratiquent aussi à l'église en Martinique 

Les fidèles catholiques lors de la communion.
Le sujet coronavirus s’invite aussi dans les églises. En ce 1er dimanche de Carême, les prêtres du diocèse de Martinique étaient invités à sensibiliser les fidèles catholiques. Les signes de paix et la communion notamment ont dû être quelque peu adaptés.
Un hochement de tête ou un sourire en guise de signe de paix. Lors de la communion également, l'hostie n'est reçue que dans la main. Même si aucun cas de Coronavirus Covid-19 n'a été confirmé par les autorités en Martinique, l’archevêché a adressé à toutes les paroisses de l'île un certain nombre de recommandations dans le cadre des précautions à prendre en raison des risques.

En raison des risques liés au coronavirus, des attitudes de précaution sont recommandées. Dans le cadre de la liturgie, concernant le baiser de paix et la communion, jusqu’à nouvel ordre, il est demandé que tous les fidèles, y compris les ministres extraordinaires, communient dans la main et que la démarche de paix, sans être supprimée, revête une autre forme laissée à l’appréciation de chaque curé (par exemple : inclination avec la main sur le cœur, intériorisation de la démarche, etc.). Enfin, les ministres extraordinaires de la communion prendront le temps de se laver les mains avant de donner la communion aux fidèles, précise le communiqué.

Un accueil favorable des fidèles 


Ce communiqué lu dans les paroisses de l'île lors des messes dominicales de ce premier dimanche de Carême a été bien reçu par les fidèles ce matin (1er mars 2020) à la paroisse du bourg du Lamentin.

On a l'habitude de s'embrasser, de se donner la main au moment de faire la paix du Christ. Je pense que c'est une habitude qu'il faudrait qu'on supprime parce qu'on ne sait jamais, affirme une fidèle.

Je pense que c'est une très bonne chose ! Il faut éviter les contacts, confirme un autre.

C'est pour la santé, tout le monde doit comprendre et c'est quelque chose qui doit se faire et qu'on doit mettre en pratique, poursuit une autre fidèle. 

Des  mesures préventives nécessaires afin d'éviter d'en arriver à la situation du département de l’Oise en région parisienne, l'un des principaux foyers de propagation du virus en France. Dans ce département, toutes célébrations de messe sont interdites jusqu’à nouvel ordre.